Management intergénérationnel: les clés pour réussir
Difficile de s’y retrouver entre ces différentes générations estampillées X, Y et Z. Elles ont pourtant quelques caractéristiques qu’il vaut mieux comprendre pour qu’elles cohabitent au mieux en entreprise.
Une entreprise et plusieurs générations… Pour Julien Pouget, spécialiste en management intergénérationnel au cabinet Yuman, avant de mettre en place cette gestion d’équipe. « La première clé du management intergénérationnel est d’avoir à qui on a affaire. Globalement, on distingue les baby-boomers qui n’ont pas connu le numérique en grandissant, la génération X qui s’y est formée et les Y et Z, appelée aussi les « millenials », qui n’ont connu que cela. » Pour autant, la différence entre ces profils ne se cantonne pas à leur connaissance du numérique. « Il faut se dire que ces collaborateurs n’ont pas grandi sans le même contexte.
Cela se ressent notamment dans le rapport au travail. Conjoncture oblige, les plus jeunes, réputés plus agiles, sont davantage dans des logiques d’expérience que de carrière. Ils recherchent avant tout des expériences qui ont du sens. Cela ne signifie pas qu’ils seront moins impliqués dans leur mission, mais c’est un rapport au travail qu’il faut comprendre, avec un horizon plus court, mais aussi un besoin d’autonomie plus grand et un rapport différent à la hiérarchie. »
Pratiques collaboratives entre entreprises: principes et mode d’emploi
Partager ses salariés, ses bureaux ou échanger des services… Après avoir séduit les particuliers, les pratiques collaboratives gagnent les entreprises. Une évolution qui recèle de nombreux avantages à condition de respecter un cadre préétabli. Mode d’emploi…
Partage de locaux, prêt de matériel ou de salarié, troc, les pratiques collaboratives ne sont pas l’apanage des particuliers. De plus en plus, les entreprises s’engagent dans ce type de démarches. Selon une étude réalisée pour MMA fin 2017, près d’une TPE sur 4 prête ou emprunte des ressources à une autre.
Des économies grâce aux pratiques collaboratives
A la clef, de nombreux avantages. Selon les entreprises interrogées, le premier intérêt réside dans la réalisation d’économies. Mais le collaboratif permet aussi d’adapter ses capacités de production de manière plus rapide et plus flexible et d’élargir son réseau professionnel…
Le bonheur au travail: des méthodes simples à mettre en place
Le bonheur au travail: vaste question ou projet de société concret? Conscients que la productivité au travail va de pair avec un certain épanouissement personnel, de plus en plus de managers s’engagent.
Nous ne lui avons pas donné quatre heures pour disserter. Pas besoin: Joël Fraisse réfléchit régulièrement à cette question. « Pour moi, le bonheur au travail émane de l’équilibre que l’on arrive à trouver entre les obligations de son métier et un certain confort de travail et de vie », témoigne cet expert-comptable et commissaire aux comptes du cabinet Sofidec, membre du groupement France Défi. Ce manageur essaie de rester à l’écoute des besoins de ses vingt-sept collaborateurs. « Cet équilibre passe par des mesures très simples. Nous avons mis en place des possibilités de télétravail sans jour fixe pour les dossiers qui ne nécessitent pas de présence au bureau et nous sommes flexibles sur les horaires si un salarié a un rendez-vous médical en journée par exemple. » Mais cette souplesse ne va pas sans quelques conditions. « Il faut juste que le travail soit fait et que l’intérêt du client ne soit à aucun moment négligé. Car au final, je pense qu’il ne peut pas y avoir de bonheur au travail sans sens du travail accompli. »
Repas des salariés: quelles obligations pour l’employeur?
Repas des salariés: quelles obligations pour l’employeur?
Si la pause déjeuner n’est pas précisément mentionnée dans le Code du Travail, l’employeur doit assurer l’accès de ses employés à un lieu de restauration. Le point sur les obligations légales incombant aux employeurs en matière de repas des salariés.
Le Code du travail n’aménage aucune pause particulière pour le repas des salariés. Seule est obligatoire la pause de 20 minutes consécutives après 6 heures de travail effectif.
Repas des salariés : prévoir un lieu
Pour autant le Code du travail envisage le repas des salariés sous son aspect matériel en évoquant l’aménagement d’un lieu de restauration. Les caractéristiques de ce lieu de restauration varie en fonction de l’effectif des travailleurs désirant déjeuner dans les locaux de l’entreprise.
Ainsi, si au moins 25 salariés souhaitent déjeuner dans l’entreprise, l’employeur doit mettre à disposition un local dédié à la prise de repas avec un aménagement particulier (tables, sièges, installation de conservations et réchauffage des aliments, etc.). En revanche, si le nombre de salariés est inférieur à 25 salariés, l’employeur doit aménager un espace de repas dans les locaux affectés au travail, dès lors que l’activité exercée dans ces locaux ne requiert pas l’usage de substances ou de préparations dangereuses. De plus, il doit également adresser une déclaration préalable à l’inspection du travail ainsi qu’à la médecine du travail.
Le « design thinking »: développer l’esprit créatif
Avec son principe volontairement peu linéaire et ses prototypages, le « design thinking » propose de développer autrement l’esprit créatif de ses équipes.
Quel est le point commun entre Airbnb, Uber et Blablacar ? Le premier vend des nuitées sans être propriétaire alors que les deux autres proposent des trajets sans posséder la moindre voiture. « C’est entreprises n’ont pas de stock propre mais mais elles sont toutes le symbole du triomphe du modèle économique basé sur l’expérience client, expliquent Stéphane Biso et Marjorie Le Naour, auteurs du guide Design thinking : accélérez vos projets par l’innovation collaborative (ed. Dunod). Il faut aller chercher ailleurs les idées qui feront le modèle innovant de demain. »
Où précisément ? Le « Design thinking » – parfois traduit par « esprit design » ou « prototypage » est né avec Rolf Faste et les travaux de Robert McKim à l’Université de Stanford, aux États-Unis, dans les années 1980. Contrairement à une pensée analytique, cet outil propose recourir à un ensemble d’étapes qui s’entrecroisent plutôt qu’à un processus linéaire. Concrètement, le nombre d’étapes varie entre cinq et sept, elles consistent – pas forcément successivement – à définir, imaginer, prototyper, tester et surtout apprendre de ses erreurs.
Contrôle de gestion: comment le mettre en place?
C’est une démarche d’amélioration continue qui apporte de la visibilité sur la performance d’une activité. Mais un contrôle de gestion ne sera utile que si l’on respecte quelques étapes détaillées.
Avoir conscience de son intérêt
Idriss Emadaly est un spécialiste du contrôle de gestion, expert-comptable et commissaire aux comptes chez Audit Expert Gestion, membre du groupement France Défi, il en avait même fait le sujet de son mémoire. Première étape pour un contrôle de gestion réussi selon lui, bien en mesurer les enjeux. « Sa mise en place permet d’avoir une parfaite connaissance des processus du contrôle interne, et en cas de carence, de les sécuriser. Et une fois en place, elle permet de piloter avec des indicateurs clés la performance et de prendre des décisions avisées. »
Crowdlending, une solution pour financer sa PME?
Faire appel à l’épargne des particuliers pour obtenir les fonds nécessaires au développement son activité, c’est désormais possible grâce aux plateformes de crowdlending. A condition d’être une entreprise dégageant des profits.
Les solutions de financement alternatives sont désormais bien installées dans le paysage économique. Parmi elles, le crowdlending que proposent plusieurs plateformes comme Lendix, Crédit.fr, Unilend, Les Entreprêteurs ou encore WeShareBonds. Le principe ? Proposer aux particuliers, mais aussi aux acteurs professionnels de la finance, de prêter de l’argent à des PME en quête de fonds. Autrement dit, il s’agit d’encourager les épargnants à financer l’économie réelle.
Crowdlending, des différences selon les plateformes
Ces plateformes fonctionnent selon des modalités différentes. Les premières, après validation du projet de l’entreprise en recherche de crédit, jouent simplement le rôle d’intermédiaire, en organisant la campagne de financement. « Ce modèle, qui fait uniquement appel aux épargnants, est adapté aux très petites entreprises, avec des besoins de crédit limités », explique Damien Beurier, directeur général de WeShareBonds.
PME et TPE: il est temps de devenir éco-responsable
Devenir éco-responsable
La transition énergétique et écologique ne concerne pas que les multinationales. Les PME et TPE peuvent, elles aussi, s’engager. Car devenir éco-responsable recèle de nombreux bénéfices. S’équiper d’une imprimante utilisant de la cire rechargeable plutôt que des cartouches, recourir à de l’impression recto-verso, organiser les déplacements de collaborateurs en équipe pour les missions de commissariat…
Chez AEC Audit et Conseil, l’éco-responsabilité s’impose jusque dans les moindres détails. « Mais pas au détriment de l’efficacité économique, assure Christian Rotureau, expert-comptable et commissaire au compte de ce cabinet membre du groupement France Défi comptant une vingtaine de salariés répartis sur quatre sites. Ainsi, lorsque plusieurs collaborateurs se rendent simultanément chez un même client, cela permet de limiter l’impact environnemental de nos déplacements. Mais également de réduire notre temps de présence dans ses locaux afin de ne pas trop perturber son activité ».
World Café: le pari de l’intelligence collective
Mettre l’intelligence collective d’une organisation en mouvement autour de quelques tables? C’est le principe du World Café. Christine Koehler, spécialiste de ces nouveaux outils, explique la marche à suivre pour en lancer un.
Le principe du World Café
Christine Koehler, coach spécialisée en nouveaux espaces de dialogue et de communication, précise d’emblée qu’elle n’a rien inventé. « Le World Café est une pratique collaborative née aux États-Unis en 1995 et qui, depuis peu, séduit de plus en plus de manageurs français », explique-t-elle. On doit le premier à Juanita Brown et David Isaacs, auteurs de l’ouvrage « The World Cafe: Shaping Our Futures Through Conversations That Matter ». Traduction du concept : « des discussions qui comptent ». « Le principe est de préparer en amont des questions auxquelles on ne sait pas répondre et de les soumettre à un groupe qui va réfléchir ensemble, poursuit-elle. Il y a justement plusieurs temps de questionnements qui permettent d’approfondir ces sujets et de mélanger différentes perspectives. »
Entretien d’embauche: quatre règles pour le réussir
Entretien d’embauche: quatre règles pour le réussir
Lorsque l’on n’est pas un spécialiste des ressources humaines, mener un entretien d’embauche en évitant les erreurs de casting n’est pas un exercice aisé. Voilà quatre conseils à suivre pour éviter de le rater.
Préparer la rencontre de l’entretien d’embauche:
Pour éviter de perdre du temps mais aussi de passer à côté de questions importantes, se replonger dans le dossier du candidat avant de le rencontrer est indispensable. « C’est le moment de se remettre en tête son profil, de revoir les annotations que l’on a pu faire à la lecture du CV et de compléter sa liste de questions », remarque Cécilia Mabileau, en charge des ressources humaines au sein d’Abaq Conseil, un cabinet d’expertise-comptable membre du groupement France Défi. « En amont, il peut aussi être utile de revoir avec le manageur du service les critères qu’il juge prioritaire », recommande de son côté Sébastien Large, directeur de l’agence lyonnaise du cabinet de recrutement spécialisé dans l’industrie de la santé CDG Conseil. Et lorsque ceux-ci sont techniques, il peut être utile de mener tout ou partie de l’entretien en binôme.