PME et TPE: il est temps de devenir éco-responsable
Devenir éco-responsable
La transition énergétique et écologique ne concerne pas que les multinationales. Les PME et TPE peuvent, elles aussi, s’engager. Car devenir éco-responsable recèle de nombreux bénéfices. S’équiper d’une imprimante utilisant de la cire rechargeable plutôt que des cartouches, recourir à de l’impression recto-verso, organiser les déplacements de collaborateurs en équipe pour les missions de commissariat…
Chez AEC Audit et Conseil, l’éco-responsabilité s’impose jusque dans les moindres détails. « Mais pas au détriment de l’efficacité économique, assure Christian Rotureau, expert-comptable et commissaire au compte de ce cabinet membre du groupement France Défi comptant une vingtaine de salariés répartis sur quatre sites. Ainsi, lorsque plusieurs collaborateurs se rendent simultanément chez un même client, cela permet de limiter l’impact environnemental de nos déplacements. Mais également de réduire notre temps de présence dans ses locaux afin de ne pas trop perturber son activité ».
World Café: le pari de l’intelligence collective
Mettre l’intelligence collective d’une organisation en mouvement autour de quelques tables? C’est le principe du World Café. Christine Koehler, spécialiste de ces nouveaux outils, explique la marche à suivre pour en lancer un.
Le principe du World Café
Christine Koehler, coach spécialisée en nouveaux espaces de dialogue et de communication, précise d’emblée qu’elle n’a rien inventé. « Le World Café est une pratique collaborative née aux États-Unis en 1995 et qui, depuis peu, séduit de plus en plus de manageurs français », explique-t-elle. On doit le premier à Juanita Brown et David Isaacs, auteurs de l’ouvrage « The World Cafe: Shaping Our Futures Through Conversations That Matter ». Traduction du concept : « des discussions qui comptent ». « Le principe est de préparer en amont des questions auxquelles on ne sait pas répondre et de les soumettre à un groupe qui va réfléchir ensemble, poursuit-elle. Il y a justement plusieurs temps de questionnements qui permettent d’approfondir ces sujets et de mélanger différentes perspectives. »
Entretien d’embauche: quatre règles pour le réussir
Entretien d’embauche: quatre règles pour le réussir
Lorsque l’on n’est pas un spécialiste des ressources humaines, mener un entretien d’embauche en évitant les erreurs de casting n’est pas un exercice aisé. Voilà quatre conseils à suivre pour éviter de le rater.
Préparer la rencontre de l’entretien d’embauche:
Pour éviter de perdre du temps mais aussi de passer à côté de questions importantes, se replonger dans le dossier du candidat avant de le rencontrer est indispensable. « C’est le moment de se remettre en tête son profil, de revoir les annotations que l’on a pu faire à la lecture du CV et de compléter sa liste de questions », remarque Cécilia Mabileau, en charge des ressources humaines au sein d’Abaq Conseil, un cabinet d’expertise-comptable membre du groupement France Défi. « En amont, il peut aussi être utile de revoir avec le manageur du service les critères qu’il juge prioritaire », recommande de son côté Sébastien Large, directeur de l’agence lyonnaise du cabinet de recrutement spécialisé dans l’industrie de la santé CDG Conseil. Et lorsque ceux-ci sont techniques, il peut être utile de mener tout ou partie de l’entretien en binôme.
Holacratie: un exemple d’entreprise « libérée »
Aux antipodes de nos hiérarchies pyramidales classiques, l’holacratie intéresse de plus en plus d’entreprises. Illustration du management dit « libéré », elle implique une nouvelle organisation plus collaborative.
Fatigués par les lourdeurs des entreprises dans lesquelles ils avaient travaillé, Brian Robertson, Alexia Bowers et Anthony Moquin, décident de créer, une société basée sur une philosophie dite « agile ». Ainsi né ,aux États-Unis dans les années 2000, le concept d’holocratie. « L’holacratie se résume tout simplement à une nouvelle pratique sociale, explique Bernard-Marie Chiquet, fondateur d’IGI Partners et promoteur de cette innovation managériale en France. Le management est actuellement basé sur l’idée d’une subordination à une organisation hiérarchique. Or, on peut réfléchir autrement. L’holacratie est ainsi basée sur une idée toute simple : c’est celui qui sait, qui fait. » Autrement dit, l’entreprise n’est plus un organigramme mais une addition d’autorités individuelles, organisées au sein de cercles dotés chacun d’une large autonomie, pour leur permettre ensemble d’atteindre au mieux les objectifs de l’entreprise.
Créance fiscale: comment l’utiliser?
Une entreprise peut, dans certains cas, disposer d’un crédit auprès de l’administration fiscale lié par exemple à l’obtention d’un crédit d’impôt ou à un trop-perçu. C’est ce que l’on appelle une créance fiscale. « Elle peut par exemple découler du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), du crédit d’impôt recherche (CIR), du crédit d’impôt apprentissage, traduire un crédit de TVA, ou faire suite à une restitution liée à une réclamation contentieuse ou un dégrèvement », détaille Emmanuel Rolland, du cabinet Ec.com membre du groupement France Défi. Les modalités d’utilisation de cette créance varient selon le type d’entreprises. Elle peut donner lieu à un remboursement ou être utiliser en paiement d’un autre impôt.
Nouvelles pratiques managériales: comment les mettre en place?
Avoir envie de changer, c’est déjà bien. Mais mettre en place de nouvelles pratiques managériales peut s’avérer plus délicat. Pour y parvenir, Ghania Kempf, responsable juridique et membre de France Défi, s’est formée au coaching. Elle livre cinq conseils à suivre.
S’intéresser à la question des pratiques managériales
Il y a un temps pour tout. Même si elle s’est longtemps intéressée à la question, Ghania Kempf, la responsable juridique (RH) du cabinet d’expertise-comptable Groupe Laflute et Associés, membre du groupement France Défi, se souvient avoir eu une véritable révélation après une conférence de Francis Boyer. Cet ancien cadre s’est justement spécialisé en innovation managériale pour aider les entreprises à réussir leurs transformations stratégiques, culturelles et organisationnelles. « Ses études m’ont convaincue que plaisir et le travail n’étaient pas incompatibles », se souvient-elle.
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises: qu’est-ce que c’est?
La CVAE, qu’est-ce que c’est?
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est un impôt local instauré par la loi de finances de 2010.
« Auparavant les entreprises payaient la taxe professionnelle, calculée sur la masse salariale et les investissements. Celle-ci a été remplacée par la contribution économique territoriale, composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE), basée sur les valeurs locatives des immeubles d’exploitation et de la CVAE, basée sur la performance des entreprises. Pour beaucoup de PME, cela s’est traduit par une diminution sensible de leurs prélèvements », détaille Philippe Silva du cabinet Silva, membre du groupement France Défi.
Le produit de la CVAE, soit, en 2017, près de 17,6 milliards d’euros, est réparti entre les différentes collectivités locales. Toutes les entreprises exerçant une activité au 1er janvier de l’année d’imposition en sont redevables si leur chiffre d’affaires excède 500 000 euros. Elles sont tenues à des obligations déclaratives dès 152 500 euros de chiffre d’affaires.
Réussir la prise en main de l’entreprise
L’heure est venue pour le repreneur de passer à l’action. Comment réussir la prise en main de l’entreprise? Quelles précautions prendre? De quels outils s’aider? Premier aperçu…
Les défis à relever pour le repreneur d’entreprise ne prennent pas fin avec la signature de l’acte de cession. Une fois l’entreprise devenue sienne, il doit endosser son nouveau rôle de dirigeant rapidement sans en oublier aucune facette pour réussir la prise en main de l’entreprise. « Surtout lorsqu’il reprend une PME, le chef d’entreprise va devoir assurer toutes les fonctions, de la production à l’administratif en passant par le commercial, la logistique, le management. Ce peut être difficile car le repreneur a souvent un côté du métier qui lui plaît davantage, mais il ne doit pas négliger le reste », explique Simon Vasener, expert-comptable du cabinet Sodecc, membre du groupement France Défi.
Les audits d’acquisition: l’heure de vérité
L’entreprise repérée est-elle aussi intéressante qu’elle est attirante? Le moment de s’engager est aussi celui où le repreneur potentiel va pouvoir examiner plus en détail la réalité économique de l’entreprise en procédant à des audits d’acquisition.
Lorsqu’il officialise, par une lettre d’intention (LOI), sa volonté de racheter une entreprise, le candidat repreneur ne dispose encore sur elle que d’informations limitées. Il ne sait que ce que le cédant a bien voulu lui communiquer et a tout intérêt à s’assurer de la réalité de ses déclarations. La LOI prévoit donc généralement la réalisation d’audits d’acquisition. Le moyen de vérifier que la mariée sera bien aussi belle que la fiancée. « Ces audits vont permettre de valider en amont de la transaction la réalité économique et les risques de la société », explique Benoît Perin, expert-comptable et commissaire aux comptes associé du cabinet Axens Audit, membre du groupement France Défi.
Le codéveloppement, se former par l’intelligence collective
Lancé en France depuis dix ans, le codéveloppement est une méthode de formation innovante qui séduit de plus en plus de salariés. Son but: apprendre à grandir ensemble, entre pairs.
Dans une autre vie professionnelle, Anne Hoffner a vécu au Canada. « J’y ai passé six ans et je me suis beaucoup intéressée à leurs méthodes de travail beaucoup plus collaboratives que les nôtres », se souvient cette ancienne chef de projet. Une idée qui va faire son chemin : Anne Hoffner s’intéresse notamment aux travaux d’Adrien Payette, fondateur avec Claude Champagne, d’une méthode de codéveloppement professionnel et managérial. « J’ai découvert un dispositif de formation innovant parce qu’il se fait entre pairs qui vont échanger pendant une période déterminée, s’intéresser à des sujets les concernant et se développer ensemble. » En 2004, quand Adrien Payette se prépare à prendre sa retraite, Anne Hoffner et son associé, Dominique Delaunay, passent six ans à ses côtés pour adapter sa méthode au public français et fondent l’Afcodev(Association française du codéveloppement).