Repreneurs, entourez vous
Repreneurs, entourez vous!
Chaque année, 180 000 entreprises sont susceptibles d’être transmises, selon BPCE L’Observatoire. L’opportunité souvent de s’appuyer sur l’histoire d’une marque, de donner un second souffle à une société mais aussi de pérenniser des emplois…
Un choix qui n’est pas sans risque pour autant. Et qui nécessite d’être soigneusement préparé.
De la définition du projet à l’entrée dans l’entreprise, le bon déroulement d’une reprise doit en effet être minutieusement étudié, étape par étape…
Car, si la perspective est tentante, le chemin est souvent long et compliqué. Sélectionner la bonne cible, diagnostiquer et évaluer la société tout d’abord. Puis établir un plan de reprise et monter un plan de financement, réaliser les audits indispensables : le parcours du repreneur est jalonné d’étapes qui ne s’improvisent pas. Autant de moments aussi délicats qu’incontournables, nécessitant les conseils de votre expert-comptable… et son soutien indéfectible !
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation, envisagée dès les premiers contacts, permettra de déboucher ou non sur la prise d’engagements de part et d’autre. Une démarche à suivre avec soin pour partir sur de bonnes bases.
Phase stratégique de la reprise d’entreprise, la négociation débute d’une certaine façon dès le premier contact entre le cédant et le repreneur potentiel, qui vont devoir trouver un terrain d’entente. Plus communément, c’est souvent la rédaction d’une lettre d’intention par le repreneur qui marque le début des négociations.
S’engager dans la reprise
Ce document, qui ne vaut pas contrat définitif, formalise l’intérêt du repreneur pour l’entreprise cible et sa volonté de l’acquérir. Il fixe le cadre des négociations en mentionnant les conditions envisagées pour la reprise, un calendrier, une première estimation du prix et les points clés qui permettraient de justifier une évolution de ce prix…
Travail dominical: ce qu’il faut savoir
Se reposer le dimanche: cette tradition est inscrite dans le code du travail. Mais les dérogations à ce principe sont désormais nombreuses. Zoom sur les possibilités offertes aux entreprises de faire travailler leur personnel le dernier jour de la semaine.
Ces dernières années, la question du travail dominical a soulevé de nombreuses controverses. Si, au fil du temps, la liste des exceptions n’a cessé de s’allonger, dans certaines activités, les salariés ont depuis bien longtemps l’habitude de travailler pendant que les autres profitent de leur temps libre. « Hôpitaux, hôtels et restaurants, transports, musées, industrie… Dans de nombreux secteurs, il existe une dérogation permanente et de plein droit », rappelle Anne Brugeaud, responsable du service social du cabinet d’expertise comptable Audial, membre du groupement France Défi.
Loi de finances de fin d’année: les principales mesures fiscales
La loi de finances pour 2018 et les lois de finances rectificatives ont été adoptées en fin d’année dernière. Les nombreuses mesures fiscales qui intéressent tant les particuliers que les entreprises ont été validées par le Conseil Constitutionnel.
Présentation des principales mesures, dont la diminution du taux du CICE en 2018, puis suppression en 2019:
Le taux du CICE est abaissé de 7 % à 6 %[1] pour les rémunérations versées à compter du 1erjanvier 2018. Par ailleurs, le CICE est supprimé pour les rémunérations versées à compter du 1erjanvier 2019, en raison de l’allègement de cotisations patronales applicable à compter de 2019.
Suppression du RSI: quel impact pour les travailleurs indépendants en 2018?
La Loi de financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 prévoit la suppression du RSI. Quel est l’impact de la mesure pour les travailleurs indépendants en 2018?
Le Président de la République l’avait annoncé lors de sa campagne, et la mesure est prévue par laloi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 : le RSI est supprimé.
Adossement du RSI au régime général
À compter du 1er janvier 2018, la protection sociale des travailleurs indépendants est confiée au régime général de la Sécurité sociale, mais les spécificités de leur protection sociale sont globalement maintenues. La caisse nationale du RSI change de nom pour s’appeler « Caisse nationale déléguée pour la Sécurité sociale des travailleurs indépendants ».
Comment mettre en pratique l’intelligence collective dans l’entreprise?
Et si l’intelligence propre à un groupe était supérieure à la somme des intelligences individuelles? Pour libérer cette « intelligence collective », quelques conditions s’imposent néanmoins…
Elle en est convaincue et elle en parle d’expérience. « Je crois beaucoup à l’intelligence collective, déjà parce qu’elle favorise le bien-être des salariés quelle que soit leur fonction, parce qu’elle permet de s’ouvrir aux autres, et donc parce que, au final, elle génère des bénéfices pour toute l’organisation », résume Karine Delannoy, secrétaire général du Cabinet CTN France. Membre de France Défi, elle y voit un prolongement de sa réflexion au sein du groupement. « Comme le dit justement le credo de France Défi, seule on va vite, ensemble on va plus loin, non ? »
Comment gérer le financement d’une reprise d’entreprise?
Gérer le financement d’une reprise d’entreprise
Pour reprendre une entreprise, l’acheteur dispose de plusieurs moyens de financement, au-delà de son apport personnel. Pistes et conseils pour réussir cette étape déterminante.
Passage incontournable d’un projet de reprise, la recherche pour le financer s’avère souvent difficile. « C’est un parcours du combattant, les banques étant extrêmement frileuses », constate Nicolas Champs, du cabinet Act Audit, membre de France Défi. Pour réussir cette étape, il importe donc de bien s’entourer, en faisant appel aux professionnels du chiffre, capables d’aider le repreneur à se préparer et à sélectionner ses partenaires financiers.
La détermination précise de ses besoins de financement constitue ainsi un préalable à toute recherche de financeurs. Il s’agit de prendre en compte le prix de cession de l’entreprise ciblée et les frais liés à cette opération d’acquisition, mais pas seulement. « Il faut aussi intégrer les investissements prévus, éventuellement l’immobilier. Enfin, il ne faut pas négliger le financement de l’activité en elle-même, le besoin en fonds de roulement », souligne Nicolas Champs.
Disposer d’un dossier de financement détaillé permet d’augmenter ses chances de trouver des partenaires financiers. « Ce sont la qualité de l’entreprise rachetée, le projet du repreneur, son parcours, son âge, sa crédibilité et sa capacité à mobiliser de l’argent pour financer son projet qui seront déterminants pour convaincre », explique l’expert-comptable.
http://www.acdl.fr/diagnostiquer-evaluer-entreprise-a-reprendre/
Comment bien monter son plan de reprise?
Comment bien monter son plan de reprise?
Pour préparer au mieux son projet de reprise, le candidat doit établir un plan pour définir les meilleurs choix stratégiques et opérationnels. Zoom sur les différents points à analyser.
Après avoir identifié une cible intéressante et évalué cette entreprise, le candidat à la reprise dispose des informations nécessaires pour préparer son plan de reprise. « Il doit s’interroger sur les raisons pour lesquelles il souhaite reprendre cette entreprise, ce qu’il veut en faire et où il veut l’amener. L’idée est ensuite de traduire cela en chiffres et de voir si l’opération est tenable ou pas », explique Pascal Carage, du cabinet Roosevelt et associés, membre du groupement France Défi.
Quel type de manageur êtes-vous?
Quel type de manageur êtes-vous?
Avant d’affiner sa posture managériale, mieux vaut savoir d’où l’on part. Si le manageur « délégatif » est largement plébiscité aujourd’hui par les salariés, d’autres profils existent…
Le manageur « autocrate »
« C’est un type de management autoritaire de plus en plus dépassé », résume Stéphane Lambert. Expert-comptable chez Michel Creuzot et vice-président du groupement France Défi, il a beaucoup réfléchi à la question, notamment après avoir lui même repris un autre cabinet. « De façon familière, on pourrait dire que l’autocrate manage « à la schlague ». Il préfère des collaborateurs soumis et n’encourage pas leur sens critique. Mais ces exécutants ne le quitteront-ils pas à la première occasion ? » Consultante en management chez Ethikonsulting, Isabelle Rey-Millet acquiesce. « On sait aujourd’hui que l’engagement et la fidélisation des salariés tient pour beaucoup à l’autonomie qu’on leur laisse. C’est dans l’intérêt des entreprises car les résultats s’en ressentent. »
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Diagnostiquer et évaluer une entreprise à reprendre
Diagnostiquer et évaluer une entreprise à reprendre
Une fois le projet de reprise bien défini, le candidat doit évaluer la potentielle entreprise à reprendre. Une démarche qui doit prendre en compte plusieurs éléments. Conseils sur la marche à suivre…
Lorsqu’il jette son dévolu sur une entreprise à reprendre, le candidat ne la connaît généralement que de manière superficielle. Pour confirmer son intérêt et faire une offre, il a donc besoin d’en savoir davantage sur cette structure. « Dans un premier temps, le repreneur est surtout fixé sur un domaine d’activité et une taille d’entreprise. Il va ensuite falloir approfondir pour savoir si la cible dispose de toutes les qualités qu’il estime nécessaires », explique Murielle Caudie, du cabinet Cauditex, membre du groupement France Défi.