Franchiseur: quelles questions se poser avant de lancer son réseau?
Lancer un réseau est un pari. Le franchiseur doit veiller à bien s’organiser pour optimiser ses chances de réussite.
Depuis dix ans, le nombre de réseaux de franchise ne cesse d’augmenter en France. En 2018, on dénombrait 2004 franchiseurs pour 75 193 points de vente et magasins selon la Fédération française de la franchise. Ces entrepreneurs indépendants ont en commun un concept novateur. « Qu’il s’agisse d’un produit, d’un service ou d’une technologie, la première question à se poser est : « Quels sont les facteurs de différenciation par rapport au marché actuel et à la concurrence ? » », explique Jean-Paul Marcou, expert-comptable du cabinet ACSO, membre du groupement France Défi.
Véhicules de société: quelles exigences en matière d’émissions de CO2?
Alors que le Plan Climat prévoit la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040, les entreprises tendent à « verdir » leurs véhicules de société. Elles y sont incitées par des mesures fiscales.
Selon le baromètre flottes 2019 de l’Arval Mobility Observatory, 70 % des entreprises françaises interrogées déclarent avoir déjà « implémenté » le véhicule hybride (classique ou rechargeable) ou envisagent de le faire. Un tiers des entreprises retiennent l’électrique comme solution, un résultat en hausse de 8 points sur un an. « La question de « verdir » sa flotte, nombre de chefs d’entreprise se la posent aujourd’hui », constate Gérard Albrieux, commissaire aux comptes et expert-comptable au sein du cabinet Inkipio, membre du groupement France Défi.
Si la loi de transition énergétique pour la croissance verte a introduit une part de véhicules propres obligatoire dans le renouvellement des flottes publiques, « il n’y a aucune obligation pour les entreprises en la matière mais des incitations, notamment fiscales, en plus des aides accordées par certaines régions et du bonus écologique de l’État pour les voitures électriques », précise l’expert-comptable.
Cinq outils collaboratifs pour mieux travailler en équipe
Pour travailler en « mode projet », se former ou tout simplement pour partager des infos instantanément, plusieurs plateformes peuvent faciliter votre quotidien. Sélection d’outils collaboratifs.
DropBox, OneDrive, Google Drive… les outils numériques collaboratifs font désormais partie du quotidien de l’entreprise. Grâce à eux, plus besoin d’être au bureau pour avancer sur un dossier et échanger des informations avec ses collègues. Les géants du numérique ne sont pas les seuls à proposer des outils qui peuvent vous aider à mieux travailler en équipe. La preuve par cinq.
Slack : discuter en instantané
Cette plateforme de communication collaborative et de gestion de projets a déjà facilité le travail de millions de salariés dans le monde depuis son lancement en 2014. Chaque entreprise peut créer un groupe privé sur Slack et y inviter tout ou partie de ses employés, qui peuvent ainsi discuter entre eux. Une fois le groupe de travail créé, une adresse lui est attribuée. Comme sur les réseaux sociaux, Slack permet d’accoler des « hashtags » à des commentaires, d’interpeller un utilisateur ou de « liker ». Une version gratuite existe pour les petites équipes.
Trello : visualiser ses projets
Plus ancien, ce logiciel reste prisé en entreprise. Là aussi, le but affiché est de réduire les chaînes de mails sans fin et les réunions inutiles grâce à un outil simple d’utilisation et accessible à n’importe quel appareil, où que l’on soit. Lancé en 2011, cet outil de gestion de projet en ligne est fondé sur une organisation très visuelle de projets en planches, listant des cartes qui représentent des tâches à accomplir. Si les cartes sont assignées à un utilisateur, elles peuvent aussi varier d’un collaborateur à un autre. Une version gratuite du logiciel existe.
« Prime Macron » 2020: les conditions pour la mettre en place
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est reconduite, mais ses modalités changent. Zoom sur la « prime Macron » 2020.
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) est de retour en 2020. Proposée par Emmanuel Macron en pleine crise des gilets jaunes, cette mesure à destination de tous les employeurs de droit privé a séduit les entreprises en 2019. Au 31 mars 2019, date limite du versement de ce bonus, 4,8 millions de salariés en avaient bénéficié, selon une étude de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss).
Le retour de cette prime, exonérée d’impôt et de cotisations sociales, n’est pas une surprise. Le 12 juin dernier, Édouard Philippe révélait sa reconduction lors de sa déclaration de politique générale. Une annonce entérinée par l’article 7 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 du 24 décembre 2019.
Intégrer une démarche RSE dans sa PME: est-ce compliqué?
Plébiscitée par les salariés et appréciée des clients, la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) est un facteur d’attractivité pour les PME.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), un facteur de compétitivité ? Un sondage de l’Ifop révélait en septembre dernier que 74 % des Français seraient davantage disposés à acheter un produit proposé par une entreprise mettant en avant une démarche RSE. Si elle est désormais mieux connue des consommateurs et adoptée par les entreprises, il n’est pas toujours facile de la définir. « La RSE recouvre en réalité beaucoup de choses, observe Michel Pastural, associé et spécialiste de la question au sein de l’entreprise d’expertise comptable Acofi, membre du groupement France Défi. Pour notre part, cela comprend un volet lié aux ressources humaines, axé sur la qualité de vie au travail, la formation des salariés et l’attractivité de l’entreprise, par exemple. Mais à cela s’ajoute une dimension environnementale qui nous concerne aussi, car nous sommes une profession très mobile. Il s’agit alors de définir les bonnes pratiques pour encadrer les déplacements de nos salariés notamment. »
Le Volontariat territorial en entreprise (VTE), une aide au recrutement pour les PME et ETI?
Lancé au printemps 2019, le VTE vise à attirer des jeunes diplômés dans les petites et moyennes entreprises industrielles implantées loin des grandes agglomérations.
Le Volontariat Territorial en Entreprise (VTE), un cousin du Volontariat international en entreprise (VIE) ? Inspiré en partie de son aîné, le VTE vise à attirer les jeunes talents non pas à Londres ou Séoul, mais plutôt à Reims ou Avignon, à savoir dans les territoires éloignés des métropoles. Là où PME et ETI industrielles se cassent les dents sur la problématique du recrutement.
D’après une étude du Lab Bpifrance parue en 2017, 90 % des petites et moyennes entreprises disent en effet avoir des difficultés à dénicher des talents et, dans 57 % des cas, cela ralentit leur croissance. Problématique de mobilité, déficit d’image et de relais de communication… sont quelques-uns des freins qui peuvent expliquer ce manque d’attractivité. Des freins qu’entend lever le VTE « en créant des ponts entre ces jeunes et ces entreprises du territoire », présente Guillaume Mortelier, directeur exécutif Bpifrance.
Charges sociales: quel est le coût pour l’employeur?
Les charges sociales représentent un coût réel pour l’employeur, mais des dispositifs de réductions peuvent en limiter le poids.
Prélevées sur le salaire brut, les charges sociales correspondent à l’ensemble des cotisations et contributions qui servent à financer la couverture sociale du salarié en cas de maladie, d’invalidité/décès, de chômage ou de maternité. Elles permettent également de cotiser pour la retraite de base, ainsi que la retraite complémentaire obligatoire. A ces assurances, basées sur le principe de solidarité, « d’autres contributions comme la CGS ou CRDS , qui financent la sécurité sociale, s’apparentent davantage à des taxes », souligne Eric Bernard, expert-comptable au sein du cabinet Comptex, membre du groupement France Défi. « Il peut aussi y avoir une partie facultative, comme une retraite sur-complémentaire pour les cadres par exemple », précise l’expert.
Des charges supportées par l’employeur mais également par le salarié. Une part salariale dont la collecte et la transmission aux différents organismes de recouvrement (Urssaf, caisses de retraite et de prévoyance) est cependant assurée par l’employeur.
Au final, ce que le chef d’entreprise reverse est un peu plus que ce qu’il supporte en réalité, à savoir le salaire brut et la part patronale
Eric Bernard, expert-comptable
Travailler avec des outils collaboratifs: quelles sont les bonnes pratiques?
Les outils collaboratifs et les plateformes de partage peuvent révolutionner notre façon de travailler. À condition de choisir les bons…
Philippe Cohen, gérant de la société Alexma Audit, membre du groupement France Défi, a ouvert une entreprise « 100% digital ». Cet expert-comptable et commissaire aux comptes travaille exclusivement avec des outils collaboratifs avec ses collègues et avec ses clients. « Nous avons été parmi les précurseurs à travailler en mode partagé, note-t-il. Cela vaut aussi pour notre clientèle. Nous ne pourrions pas prendre un client qui apporterait sa comptabilité dans un classeur. Tout doit être accessible et partagé. Par et pour tous. »
Travailler dans le cloud, de Google à NETexcom
Hors de question, ici, de départager les logiciels collaboratifs. Philippe Cohen en a vu émerger beaucoup : « C’est vraiment une question de sensibilité et de prise en main des outils, en fonction des différentes modalités proposées. » Pour sa bureautique, il se montre très satisfait de la gamme « G Suite » de Google, une suite intégrée d’applications de collaboration et de productivité cloud sécurisées, qui comprend Gmail, GED, Agenda, soit des outils de partage de documents (PDF, EXCEL) et de calendrier, notamment. Aux échanges de mails, il ajoute des fenêtres de « chat » et des outils de vidéoconférence. Il utilise aussi des documents où chacun peut écrire et contribuer en même temps que ses collègues.
Comment fonctionne la réduction générale des cotisations patronales?
La réduction générale des cotisations patronales s’applique désormais à la contribution d’allocation chômage. Le point sur la réforme.
Depuis le 1er octobre 2019, la réduction générale des cotisations patronales a été étendue à l’ensemble des contributions patronales d’assurance chômage avec un taux à 4,05%. C’est la deuxième phase d’une réforme amorcée au 1er janvier 2019, avec l’extension du dispositif aux cotisations de retraite complémentaire. « C’est une économie pour les entreprises qui vise à compenser la disparition du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) », indique Gérard Lejeune, commissaire aux comptes et expert-comptable au sein du cabinet Eucofi, membre du groupement France Défi.
Un allègement pour les bas salaires jusqu’à 1,6 fois le Smic
Cette réforme, instaurée par la loi de financement de la sécurité sociale de 2019, vient renforcer un dispositif existant, plus connu sous le nom de « réforme Fillon ». « La réduction générale des cotisations patronales est un allègement de charges pour les employeurs éligibles sur les plus bas salaires, à savoir ceux inférieurs à 1,6 fois le Smic (soit 16,05 euros en horaire brut au 1er janvier 2019, NDLR) », précise l’expert.
Comment manager ses anciens collègues?
Pourquoi chercher ailleurs quand on peut promouvoir un collaborateur méritant ? Tout se passera bien si l’intéressé sait négocier ce virage, car manager ses anciens collègues n’est pas chose facile…
Manager ses anciens collègues est une mission délicate, mais pas impossible si l’on sait éviter quelques pièges, témoigne Sophie Mayeux. Après son BTS, elle est engagée par l’entreprise d’expertise comptable Laflute et Associés. Pendant vingt ans, elle a gravi les échelons : chef de mission, chef d’équipe et pour finir co-gérante et associée du groupe Laflute et Associés (membre du groupement France Défi).
Lorsqu’elle est devenue cadre, elle a pu compter sur l’appui et l’accompagnement de sa hiérarchie : « À l’époque où j’ai été promue, mon management avait eu la bonne idée d’affecter certains collègues plus âgés que moi, mais moins diplômés, dans une autre équipe pour m’éviter certains problèmes d’autorité et me faciliter le travail. »