Instauration d’aides exceptionnelles et temporaires pour l’embauche des jeunes
Afin d’une part, encourager les entreprises à poursuivre leurs efforts en matière de recrutement des jeunes en alternance (en contrat d’apprentissage ou professionnalisation), il est institué une aide exceptionnelle. D’autre part, dans le cadre du dispositif « 1 jeune une solution », une aide est également instituée pour certains jeunes qui ne sont pas en alternance.
Ces aides sont significatives pour les entreprises qui souhaitent embaucher ces publics.
Aides en faveur des jeunes embauchés en alternance
· Employeurs visés
Tous les employeurs (entreprises et associations), à l’exclusion du secteur public non industriel et commercial, peuvent bénéficier de l’aide exceptionnelle. Toutefois, les entreprises d’au moins 250 salariés doivent, pour bénéficier du dispositif, respecter un quota minimum d’embauche de salariés en alternance dans leur effectif au 31 décembre 2021.
· Salariés concernés
L’aide s’applique aux salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ayant moins de 30 ans à la date de conclusion du contrat de travail et qui préparent un diplôme ou un titre à finalité professionnel équivalent à un master (Bac + 5).
Pour les salariés en contrat de professionnalisation, l’aide est ouverte également aux salariés préparant un certificat de qualification professionnelle notamment.
Les embauches doivent être effectuées entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 pour ouvrir droit à l’aide exceptionnelle.
Le reverse mentoring, qu’est-ce que c’est?
Le reverse mentoring – ou tutorat inversé – bouscule les codes du management et permet aux différentes générations de mieux interagir.
En septembre, du haut de ses 24 ans, Sophia Lim est devenue… présidente du Groupe Adecco. Certes, en tandem et pour une durée d’un mois seulement. Dans le cadre d’un programme de reverse mentoring, la jeune femme a eu l’opportunité de travailler avec son PDG, Alain Dehaze, de l’accompagner en rendez-vous clients et de participer aux revues opérationnelles du monde entier. « Cet apprentissage pratique constitue l’une des meilleures façons pour ma génération de s’initier aux postes de direction et de préparer la relève », observe l’intéressée.
Apprentissage ou contrat de professionnalisation, quelle est la meilleure option?
Apprentissage ou contrat de professionnalisation ? Le recrutement en alternance peut se faire via l’un ou l’autre des contrats, qui ne présentent pas tout à fait les mêmes caractéristiques.
Pour offrir à un jeune l’opportunité de se former, s’assurer de disposer à terme de compétences spécifiques, former un successeur ou garantir la préservation de savoir-faire, de multiples raisons peuvent pousser un chef d’entreprise à recruter un alternant. Deux possibilités s’offrent alors à lui : le contrat d’apprentissage et celui de professionnalisation.
Dans les deux cas, l’alternant partage son temps entre période de formation et période d’activité dans l’entreprise. « Dans les deux cas, il s’agit de contrats tripartites entre l’employeur, l’alternant et une école », complète Mickaël Delahaye, référent service social et RH chez Arc Sogex, membre du groupement France Défi.
Apprentissage: ce qui va changer pour les employeurs
En février dernier, le gouvernement a dévoilé sa réforme de l’apprentissage, avec pour objectif de donner un nouveau souffle à ce mode de formation. Zoom sur quelques-unes des mesures qui devraient entrer en vigueur en septembre 2018.
En France, seulement 7 % des jeunes français sont en apprentissage contre 15 % dans les pays européens où le taux de chômage est plus bas que dans l’Hexagone. Partant de ce constat, le gouvernement a décidé de modifier le cadre de l’apprentissage, avec l’objectif de le relancer. Premier changement ? La limite d’âge pour se former par cette voie. « Il sera de 30 ans, contre 26 jusqu’ici, ce qui pourra permettre aux entreprises d’intégrer des apprentis plus matures, suivant des cursus dans l’enseignement supérieur, dont on peut penser qu’ils seront plus rapidement opérationnels », explique Alexandra Despres, directrice associée du département social du cabinet d’expertise comptable Michel Creuzot, membre du groupement France Défi.
Alternance: un investissement intéressant?
Un alternant, combien ça coûte? Est-ce rentable? Embaucher en alternance peut être une belle opportunité, à condition de ne pas oublier le principal objectif de ce mode de formation.
Recruter en alternance, l’idée peut séduire. Et souvent en raison des bénéfices financiers accordés à ce type de recrutement. « La question se pose souvent des avantages et inconvénients de l’apprentissage. La tentation est grande de prendre un apprenti parce que ça ne coûte pas cher. » relève Alexandra Desprès, responsable du service social et associée du cabinet Michel Creuzot, membre du groupement France Défi.
Un investissement qu’il est pourtant difficile d’apprécier tant les critères permettant de l’évaluer sont variables. Le coût pour l’entreprise sera en effet fonction de l’âge de l’alternant, de son niveau, de la durée de la période de formation et du type de contrat. Mais aussi de la taille de l’entreprise, du nombre d’apprentis et de la région d’exécution du contrat. Difficile dans ces conditions de donner un montant de ce que devra débourser le chef d’entreprise. Tout est au cas par cas.
Aide des Hauts de France pour l’apprentissage
Dans le cadre du Plan d’apprentissage, les entreprises de moins de 250 salariés voient l’aide d’initiative régionale pour le recrutement d’un apprenti de plus de 18 ans portée à 3.000 euros.
http://www.acdl.fr/alternance-investissement-recrutement/
Un alternant combien ça coûte ? Est-ce que c’est rentable ? Embaucher en alternance peut être une belle opportunité, à condition de ne pas oublier le principal objectif de ce mode de formation.
Recruter en alternance, l’idée peut séduire. Et souvent en raison des bénéfices financiers accordés à ce type de recrutement. « La question se pose souvent des avantages et inconvénients de l’apprentissage.
La tentation est grande de prendre un apprenti parce que ça ne coûte pas cher. » relève Alexandra Desprès, responsable du service social et associée du cabinet Michel Creuzot, membre du groupement France Défi.