Question d’entrepreneur: puis-je recruter en contrat de chantier?
Recruter en contrat de chantier
Depuis les ordonnances Macron, l’utilisation des contrats de chantier, gage de flexibilité pour les employeurs, n’est plus restreinte à certains secteurs. Mais toutes les entreprises ne pourront pas y recourir.
Jusqu’à présent, les contrats à durée indéterminée (CDI) de chantier ou contrats de chantier pouvaient être utilisés par les entreprises du bâtiment et des travaux publics. Ce type de contrat permet d’embaucher un salarié pour une durée indéterminée, qui prend fin lorsque le chantier ou la réalisation des tâches définies dans le contrat sont terminés.
Il s’agit d’un outil de flexibilité pour les employeurs qui peuvent ainsi embaucher des salariés pour un projet spécifique. Ils sont assurés de disposer de cette main d’œuvre jusqu’au terme du projet, sans besoin de prolonger leur contrat lorsque celui-ci prend du retard (…)
Question d’entrepreneur: les licenciements seront-ils plus faciles?
Les licenciements seront-ils plus faciles?
Les ordonnances Macron ont introduit plusieurs mesures modifiant les règles de rupture des contrats de travail qui pourraient simplifier les licenciements pour les employeurs.
La réforme du code du travail rend surtout les risques liés aux licenciements plus prévisibles pour l’employeur. Elle met ainsi en place un plafonnement des indemnités prud’homales que l’entreprise peut être condamnée à verser lorsqu’un licenciement est jugé abusif. Il est donc désormais possible pour l’employeur d’évaluer le risque financier lié à un licenciement.
Licenciements: un nouveau barème pour les indemnités
Le barème prévu par les ordonnances varie selon l’ancienneté du salarié et atteint un maximum de 20 mois de salaire d’indemnités pour 30 ans d’ancienneté. Il ne s’appliquera toutefois pas dans les cas de harcèlement ou de discrimination. Il est donc possible que les défenseurs des salariés s’attachent à faire reconnaître ce type de situation par les conseils de prud’hommes afin d’obtenir des indemnités plus avantageuses (…)
Entreprises en difficulté: à qui faire appel pour limiter la casse?
Entreprises en difficulté
L’isolement du dirigeant ne doit pas être une fatalité d’autant plus lorsqu’il est confronté à des difficultés. Pour faire face, il peut se reposer sur certains interlocuteurs. Associations, dispositifs d’État…Tour d’horizon des aides disponibles.
La vie économique n’est pas un long fleuve tranquille. Toute entreprise peut un jour ou l’autre être confrontée à des difficultés. « Face à cela, les chefs d’entreprise peuvent adopter l’attitude de l’autruche, et quand on intervient il est généralement trop tard. Ils peuvent aussi percevoir et traiter les problèmes en amont. Plus on s’y prend tôt, plus on a de chance de trouver des solutions », souligne Nicolas Pipet, expert-comptable du cabinet Exium, membre du groupement France Défi. Et selon la nature et le degré des difficultés, de nombreux interlocuteurs et dispositifs peuvent apporter de l’aide au dirigeant.
Chef d’entreprise: les pistes pour préparer sa retraite
Chef d’entreprise: les pistes pour préparer sa retraite
Contrats d’épargne retraite « Madelin », assurance-vie, constitution d’un patrimoine professionnel… Autant d’outils à disposition des dirigeants pour éviter de se retrouver, au moment de la retraite, avec des revenus largement amputés.
« A partir de 50 ans, le compte à rebours joue en défaveur des chefs d’entreprise », prévient Olivier Sanchez, expert-comptable et directeur du pôle Prévoyance au sein du cabinet Yzico, membre du groupement France Défi. Et pourtant… « Focalisés sur le développement de leur activité et la constitution d’un patrimoine, ils sont nombreux à tarder à se préoccuper de leur future retraite », poursuit-il. Alors même que, pour bénéficier d’une pension de retraite confortable, il est nécessaire de s’y prendre le plus tôt possible. Différents mécanismes peuvent être activés. « Mais aucun ne constitue en lui-même la solution idéale, tout dépend de la situation familiale du dirigeant, du statut qu’il a choisi et de ses objectifs », relève Olivier Sanchez.
5 critères pour bien choisir son associé
Choisir un associé, une étape importante dans la vie d’un chef d’entreprise. Trouver la ou les personnes adéquates n’est pas toujours évident. Focus sur les critères de sélection à considérer.
Entreprendre est une aventure que beaucoup n’envisagent pas seuls, préférant s’associer. Mais encore faut-il trouver la ou les bonnes personnes avec qui le faire. « Il faut bien choisir, d’abord parce qu’un bon associé peut aider au succès de l’entreprise et ensuite parce qu’une fois associé, il est très difficile de faire marche arrière », souligne Benoît Galy, chef d’entreprise et auteur de Bien s’associer pour mieux entreprendre (éditions Leduc.s). Selon que l’on se situe en phase de création de l’entreprise ou plus tard, le choix de l’associé ne répond pas exactement aux mêmes attentes. Mais certains critères de sélection peuvent être retenus en toutes circonstances.
Le lease-back: obtenir des fonds grâce à son bien immobilier
Afin d’obtenir des financements, une entreprise propriétaire peut opter pour la solution du lease-back. L’opération n’est cependant pas toujours pertinente. Décryptage.
Lorsque son entreprise fait face à un besoin de financement tout en étant propriétaire, il est possible d’utiliser son bien pour répondre à ce besoin. C’est l’objet du lease-back.
Cette opération consiste à céder le bien immobilier à une société de crédit-bail et à souscrire ensuite un crédit-bail, pour une période donnée, sur ce même bien. Ainsi, l’entreprise encaisse le prix de cession du bien, ce qui lui permet d’améliorer sa trésorerie tout en en conservant la jouissance de ses locaux pour lesquels elle verse un loyer au crédit-bailleur. Une option de rachat est prévue au terme du crédit-bail, permettant à l’entreprise de redevenir propriétaire de son immobilier moyennant un prix fixé au contrat.
Crédit-bail: une alternative pour acquérir un bien immobilier
Devenir propriétaire en tant que chef d’entreprise nécessite de bien choisir son option de financement. En cas de manque de fonds propres et si l’emprunt n’est pas une solution envisageable, le crédit-bail est une alternative possible. Avantages et inconvénients.
Pour acquérir des locaux, une entreprise dispose de différents moyens. Elle peut devenir propriétaire en finançant cette acquisition grâce à ses fonds propres ou par exemple recourir à un emprunt pour réaliser son achat. Le crédit-bail constitue une autre manière de réaliser cet investissement. Il s’agit pour l’entreprise, de solliciter une société de crédit-bail, qui achète et devient propriétaire du bien immobilier. Elle le lui loue ensuite par le bais d’un contrat de crédit-bail qui prévoit, à l’issue de son terme – généralement entre douze et vingt ans – une option d’achat, permettant à l’entreprise de devenir propriétaire pour un prix fixé à l’avance.
SCI propriétaire: choisir son régime fiscal
Acquérir les locaux de son entreprise via une société civile immobilière (SCI) fait partie des options du chef d’entreprise. Cette solution qui possède des avantages notamment lors d’une transmission, nécessite une réflexion sur sa dimension fiscale.
Lorsque le chef d’entreprise décide de faire détenir ses locaux par une société civile immobilière (SCI), il peut être confronté au choix de son régime fiscal. La plupart des SCI sont en effet assujetties de droit au régime de l’impôt sur le revenu (IR) mais peuvent opter pour l’impôt sur les sociétés (IS).
« Le plus souvent, la question se pose à la création de la SCI. Dès lors que l’investissement immobilier est conséquent, le choix de l’impôt sur les sociétés est souvent incontournable », constate Christophe Bonhomme, avocat du cabinet BG2A, membre de Juris Défi. En effet, pendant la phase de remboursement du prêt consenti par la banque pour acquérir le bien, la SCI encaisse les loyers dus par la société d’exploitation, utilisatrice du local, et rembourse les échéances d’emprunt auprès de sa banque.
Immobilier d’entreprise: quand la société est propriétaire
Acquérir un bien immobilier via son entreprise présente des avantages pour le dirigeant. Mais si ce montage se révèle relativement simple, il n’est pas sans risque.
Utilisatrice des locaux nécessaires à son activité, une entreprise peut aussi en devenir propriétaire. En privilégiant ce choix, plutôt que d’acquérir lui-même les murs ou de créer une structure à part pour les détenir, le chef d’entreprise opte pour une solution relativement simple sur le plan de la gestion administrative et juridique.
C’est en effet sa société, soit une seule une même structure, qui héberge l’activité et l’immobilier. Nul besoin dans ce cas de conclure un bail commercial et de le réviser régulièrement ou de payer un loyer. Pour l’entreprise, la détention d’un bien immobilier est aussi un moyen d’asseoir sa solidité financière. Inscrit au bilan, il peut ainsi servir de garantie et faciliter l’octroi de crédits par les banques.
Lean management: vers une amélioration des performances?
Le lean management est une méthode pour réduire ses coûts de production. Popularisée par Toyota, elle est loin de faire l’unanimité en France.
Quel chef d’entreprise ne rêverait pas de fabriquer l’exacte quantité de produits attendue par sa clientèle ?
C’est en substance l’objectif du lean management. Cette technique consiste à optimiser au maximum son processus de fabrication en réduisant les stocks et les coûts inutiles. Grâce à une politique de flux tendus et de juste-à-temps, fondée sur la réduction des délais entre la commande ou l’offre du produit et sa livraison.
Mais pour un modèle de réussite comme celui mis en place par Toyota, combien d’entreprises sont de pâles copies qui n’en ont pas saisi les subtilités ? Beaucoup, selon Michel Sailly, auteur de Démocratiser le travail, un nouveau regard sur le lean management.
Il s’agit de réduire les coûts et impliquer les salariés…