Manageurs: cinq façons de dire des choses difficiles
Refuser, recadrer, annoncer une mauvaise nouvelle, mais pas que : dès qu’il faut dire des choses difficiles, un manageur doit trouver les mots…
Ne pas attendre pour dire des choses difficiles
Dans la vie comme au bureau, il est tentant (et humain…) de repousser à demain ce qu’on pourrait dire le jour même. Et pourtant, parler vite et « crever l’abcès » sans attendre reste le premier commandement d’une communication efficace en entreprise.« C’est d’abord une question de respect individuel qui vous épargnera beaucoup de problèmes ultérieurs », observe Emmanuel Stanislas, fondateur du cabinet de recrutement Clémentine.
Cas classique : ce recruteur est souvent amené à dire à un candidat qu’il n’est pas pris ou promu. « Il ne faut pas attendre car un candidat que l’on n’a pas retenu peut penser qu’il est encore dans la course. » Idem avec un salarié à qui on n’a pas – encore – refusé une augmentation. Ou encore le collaborateur qui n’obtient pas les résultats escomptés et qui persiste dans certaines erreurs…
Préparer le terrain
A charge ensuite pour le manager de savoir ce qu’il va dire, où, quand et comment. « Jamais entre deux portes, jamais sous le coup de la colère, jamais sans avoir préparé son discours », recommande Sophie Letourneau.
Organiser un événement pour communiquer davantage
Organiser un événement pour communiquer davantage
Un spectacle de théâtre oragnisé par un cabinet d’expertise-comptable. L’événement peut sembler incongru mais, pour le cabinet Sofidec, membre de France Défi, cette soirée a été un véritable succès et s’inscrit dans une stratégie de fidélisation de ses clients.
En mai dernier, il a convié 200 personnes, directeurs, comptables mais aussi bénévoles de ses clients organismes de gestion de l’enseignement catholique à assister au spectacle « Je suis prof, mais je me soigne », joué par Eric Lallau, qui traite d’éducation et de transmission.
Un événement pour mieux connaître les clients
L’objectif ? Fidéliser une cliente importante avec laquelle le cabinet entretient déjà une longue relation. « Ce type d’animation permet de connaître les clients en dehors de notre activité comptable et de leurs activités commerciales ou technique et de construire ainsi notre relation sur le partage », explique Joël Fraisse, qui dirige Sofidec. Pour les participants, c’était l’occasion de rencontrer leurs pairs autour d’un spectacle traitant de sujets auxquels ils sont sensibles.
Car si le principe est bien de sortir du cadre habituel des échanges entre le cabinet et ses clients, Joël Fraisse insiste sur la nécessité de cibler le thème et le format en fonction de ces derniers. « Pour ces actions de fidélisation, on essaie toujours de leur parler d’eux, et pas de nous, mais cela doit tourner autour de leur métier, sinon on est hors sujet », précise-t-il.
Créer sa marque: quelles formalités?
Créer sa marque
Prendre clairement position sur un marché à travers un nom, un logo, des valeurs, telle pourrait être la définition du principe de base d’une marque. Mais pour la créer et la déposer, encore faut-il respecter certaines étapes. Mode d’emploi.
Pour être un outil de communication efficace, une marque doit être bien pensée. « Le nom est le premier élément à définir, explique Delphine Parlier, fondatrice et dirigeante de Timbuktoo, une agence spécialisée dans la création de nom de marques. La nature du projet, le secteur d’activité, la culture d’entreprise, la concurrence, le besoin d’un nom de domaine, le caractère national ou international vont permettre de mieux cibler la recherche. » Au final, une marque bien trouvée saura refléter tout à la fois les valeurs, le domaine et le savoir-faire de l’entreprise.
Cyberprudence: comment sensibiliser son personnel?
Tous les salariés n’ont pas intégré les risques induits par l’explosion de la cybercriminalité. Des cessions d’information, de formation et de communication ciblées sur les nouvelles pratiques des cybercriminels peuvent contribuer à accélérer la prise de conscience et la cyberprudence.
Plus aucune entreprise, quelle que soit sa taille, n’est à l’abri d’une attaque de cybercriminels. C’est une réalité dont tous les salariés n’ont pas encore pris conscience.
« Pour en souligner l’importance, la question doit être portée par la direction générale », conseille Coralie Hériter, directrice générale de l’éditeur de logiciels spécialisé dans la sécurisation des données et de l’identité numérique IDnomic. Elle doit par ailleurs être abordée d’entrée de jeu avec les nouveaux collaborateurs.
« Lorsque l’entreprise dispose d’une charte informatique, ce qui est fortement recommandé, celle-ci doit être annexée au règlement intérieur, remise avec le livret d’accueil et signée lors de la prise de poste pour en confirmer la prise de connaissance », poursuit Coralie Héritier.
Ce document peut d’ailleurs prévoir des sanctions disciplinaires, mais aussi rappeler les risques de poursuites judiciaires, par exemple en cas de violation des droits d’auteur.