Nouvelle mouture des contrats responsables: les démarches pour être dans les clous en 2020
Adoptée par le Parlement en décembre 2018, la réforme dite du 100% Santé vise à permettre à tous d’accéder à des équipements sans reste à charge en matière optique, dentaire et audio. Cette réforme sera mise en place progressivement d’ici 2021 et change la donne concernant les mutuelles d’entreprise.
Généralisées en 2016 avec l’obligation pour tous les employeurs de proposer une complémentaire santé à leurs salariés, ces mutuelles doivent offrir un panier minimal de garanties et être prises en charge par l’entreprise à hauteur de 50 % minimum.
Depuis l’année dernière, elles doivent en outre s’inscrire dans le cadre des contrats responsables pour bénéficier d’avantages fiscaux et sociaux. Cela signifie que les contrats doivent respecter certains planchers et certains plafonds de remboursement. « Sinon, l’entreprise perd le bénéfice des exonérations de charges qui sont associées aux contrats responsables », souligne Emmanuelle Duval, responsable du service social du cabinet Sercca, membre de France Défi.
Avec la réforme du reste à charge zéro (RAC 0), le cahier des charges des contrats responsables évolue et les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2020 pour adapter leur contrat de complémentaire santé.
« Les assureurs se mettent automatiquement en conformité, les clients n’ont pas de démarches à faire auprès de leurs assureurs. La plupart des compagnies devraient envoyer un avenant au contrat, les employeurs doivent rester vigilants et ne pas être étonnés de recevoir les nouvelles garanties », conseille Emmanuelle Duval. Ce peut aussi être l’occasion de faire un point sur son contrat, sur les propositions concurrentes et de renégocier avec son assurance.
Complémentaire santé: un atout pour l’entreprise?
Les entreprises ont désormais l’obligation de proposer une complémentaire santé à leurs salariés. Un devoir qui peut se transformer en atout pour la société. Mode d’emploi.
Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises doivent avoir souscrit pour leurs salariés une complémentaire santé, respectant un panier minimal de garanties défini par la loi. Que ce soit parce que ce contrat a été choisi dans l’urgence ou parce qu’il n’est plus satisfaisant, plusieurs raisons peuvent pousser à en changer. « Cela peut venir d’un changement de l’effectif qui rend d’autres offres plus compétitives, de l’évolution de l’âge des salariés qui fait naître de nouveaux besoins en termes de garanties ou simplement du fait que l’on trouve le prestataire trop difficile à joindre ou que les remboursements sont trop longs », détaille Sandrine Rafin, responsable du service paie chez Michel Creuzot, cabinet membre du groupement France Défi.