Franchiseur: quelles questions se poser avant de lancer son réseau?
Lancer un réseau est un pari. Le franchiseur doit veiller à bien s’organiser pour optimiser ses chances de réussite.
Depuis dix ans, le nombre de réseaux de franchise ne cesse d’augmenter en France. En 2018, on dénombrait 2004 franchiseurs pour 75 193 points de vente et magasins selon la Fédération française de la franchise. Ces entrepreneurs indépendants ont en commun un concept novateur. « Qu’il s’agisse d’un produit, d’un service ou d’une technologie, la première question à se poser est : « Quels sont les facteurs de différenciation par rapport au marché actuel et à la concurrence ? » », explique Jean-Paul Marcou, expert-comptable du cabinet ACSO, membre du groupement France Défi.
Quelles sont les clauses pour se protéger du départ d’un salarié?
Un salarié qui passe à la concurrence, emmène avec lui ses fichiers clients et débauche les collaborateurs de l’entreprise ? Un scénario rare, mais pas impossible. Pour l’éviter, mieux vaut prendre certaines précautions, en se reposant par exemple sur des clauses.
Incluse dans le contrat de travail ou prévue dans la convention collective, la clause de non-concurrence vise à limiter la liberté d’un salarié d’exercer, après son départ, des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte. « Elle est à manier avec prudence et circonspection », prévient Stéphane Finore, conseil expert social au sein du cabinet Acofi, membre du groupement France Défi. Son application répond en effet à des critères de validité bien précis. Le non-respect d’un seul suffit à ouvrir droit au paiement de dommages et intérêts au bénéfice du salarié.
Les limites de la clause de non-concurrence
« La clause doit servir à protéger les intérêts légitimes de la société », souligne Stéphane Finore. C’est le cas, par exemple, d’un commercial en possession du fichier client ou d’un technicien ayant un savoir-faire acquis dans l’entreprise et qu’il pourrait revendre ailleurs. Pour être valable, elle doit préciser une indication géographique et une limitation de temps. Depuis un arrêt de la Cour de cassation de 2002, le versement d’une indemnité compensatrice – qui ne doit pas être « négligeable » – est devenu obligatoire. « Un critère souvent oublié par les employeurs, qui n’ont pas actualisé leurs clauses », note l’expert.
Définir une stratégie gagnante à l’export
Maturité du marché, contexte concurrentiel, habitudes d’achat, réglementations en vigueur… De nombreux éléments doivent être pris en compte pour définir une stratégie gagnante à l’export. Un préalable nécessaire pour mettre toutes les chances de son côté.
Au départ, le souhait de partir à la conquête de l’international naît souvent d’une intuition. « Elle peut être liée à des premiers contrats venus de l’étranger ou de la constatation, à l’occasion d’un voyage, qu’il y a de la place pour le produit ou le service que l’on propose », observe Matthieu Hanachowicz, associé au sein du cabinet AHA Expertises & Conseils, membre du groupement France Défi et de PrimeGlobal, une association regroupant environ 300 cabinets dans le monde. Mais réussir à l’international nécessite un peu plus que de l’intuition. Pour se donner toutes les chances, la définition d’une stratégie s’impose. « Pour valider son projet, réaliser une étude de marché, c’est impératif », rappelle Matthieu Hanachowicz.
Définir une stratégie gagnante à l’export : Se pencher sur le marché local
Les problématiques sur lesquelles doit se concentrer cette étude préalable sont diverses. Elle doit d’abord porter sur le marché lui-même, les concurrents locaux, la qualité de leur offre et les tarifs qu’ils proposent, afin de s’assurer que son produit ou son service a une chance de séduire la clientèle locale, quitte d’ailleurs à le modifier pour l’adapter à des attentes différentes.
La marque employeur: un enjeu pour les PME
Pour recruter les meilleurs profils et les garder, la concurrence fait rage dans les entreprises. La marque employeur est ainsi devenue un outil crucial pour se distinguer auprès des candidats.
« Est-ce que quelqu’un connaît quelqu’un qui cherche un job ? ». Il y a trois ans, la vidéo de la DRH de Michel et Augustin en train de recruter à la criée dans le métro parisien faisait le buzz. Résultat : des centaines de CV reçus en quelques jours. Si la méthode a payé pour les trublions du goût, la réalité est beaucoup moins rose pour la majorité des PME et ETI : 83% d’entre elles admettent rencontrer des difficultés de recrutement¹ et 46% jugent même ces difficultés « sérieuses »¹, estimant qu’elles ont un impact négatif sur le développement de leurs chiffres d’affaires.
Miser sur le made in France: une bonne idée pour votre entreprise?
Un véritable renouveau! Depuis quelques années, de plus en plus d’entreprises surfent sur le made in France. Une démarche qui séduit le grand public mais aussi les acheteurs du B to B.
Présents dans la vitrine des boutiques de l’Assemblée Nationale et de certains musées, référencés par les Galeries Lafayette et Monoprix, bientôt commercialisés par un distributeur chinois… En quelques mois, les produits du Biberon Français se sont fait une place sur le marché de la puériculture. Et, forcément, avec un nom pareil, ils sont made in France ! « Autour de moi, on disait que ce serait compliqué de trouver des fournisseurs et que ce serait trop cher, raconte Benjamin Banoun, qui a lancé en juin 2017 cette entreprise qui, comme d’autres start-up, a fait des couleurs nationales un signe de ralliement. Le prix de nos produits est plus élevé que celui de beaucoup de nos concurrents mais, jusqu’en Chine, les normes françaises et européennes, parmi les plus drastiques du monde, rassurent. »
PME: comment réaliser une bonne étude de marché?
PME: comment réaliser une bonne étude de marché?
Pour établir ou ajuster la stratégie de sa société, le chef d’entreprise peut s’appuyer sur une étude de marché. Cet outil lui permet de mieux mesurer les investissements à mettre en œuvre.
Vérifier l’opportunité de lancer une entreprise ou un produit, évaluer son chiffre d’affaires prévisionnel, crédibiliser sa démarche auprès de partenaires financiers ou commerciaux… L’étude de marché peut remplir plusieurs objectifs. Outil précieux de l’entrepreneur, elle lui permet de réduire les risques d’échec de son projet. Pour le guider efficacement dans ses choix, elle doit analyser les tendances du marché, les besoins et les demandes de la clientèle, l’offre des concurrents mais également tenir compte de l’environnement économique, technologique ou législatif.
Réaliser son étude de marché en interne, n’est pas mission impossible. Si le chef d’entreprise délègue la conduite de celle-ci à ses commerciaux par exemple, son implication est néanmoins fondamentale. Maîtriser les informations concernant l’environnement commercial lui permettra d’être plus performant dans la gestion de son activité. Besoin d’aide ? L’Agence France Entrepreneur a réalisé une feuille de route à destination des dirigeants pour les guider dans la conduite d’une étude de marché.
Protéger sa marque: quelles précautions prendre?
Protéger sa marque: élément distinctif qui peut s’incarner dans un nom, un logo, des valeurs, la marque est un bien précieux. Une fois déposée, elle demande à être protégée.
Un parfum nommé Champagne, une idée qui va mener la société Yves Saint-Laurent au tribunal. Poursuivi en 1993 par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) et le Comité interprofessionnel du vin de champagne (CIVC), la maison de parfum doit rebaptiser sa création et payer des dommages et intérêts. Le motif ? Une Appellation d’origine ne peut être détournée. Mais pour saisir la justice, il faut déjà être informé des dépôts de marques ou de noms de domaine similaires ou identiques. Car l’une des preuves de la réussite d’une marque sera la tentation pour les contrefacteurs de la copier… L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) propose aux entreprises une prestation pour les surveiller. Pour interpréter les résultats, l’institut recommande de se faire accompagner par un conseil en propriété intellectuelle.
Créer sa marque: en savoir plus http://www.acdl.fr/creer-marque-formalites/
Compte de résultat, bilan: des outils essentiels
Compte de résultat, bilan
Identifier ses faiblesses, se comparer à la concurrence, juger de l’évolution de sa société : les finalités du bilan et du compte de résultat sont nombreuses. Focus sur ces documents indispensables au dirigeant.
Obligatoire, l’établissement du bilan et du compte de résultat fournit au chef d’entreprise de précieux outils pour éclairer ses décisions de gestion. « Le bilan est une photographie de l’entreprise qui présente tout ce qu’elle possède, l’actif, et tout ce qu’elle doit, le passif, à un moment donné », explique Frédéric Tritz, du cabinet Franiatte, membre du groupement France Défi. Il se présente de haut en bas, déroulant les actifs et passifs du long terme vers le court terme. « Le compte de résultat lui, est l’équivalent d’un film qui retrace sur une période donnée tout ce qui est entré et sorti de l’entreprise », complète l’expert-comptable. Il met en regard ses charges, les dépenses, et ses produits, les ressources, structurés en trois parties : ceux qui se rapportent à l’exploitation, les aspects financiers et les éléments exceptionnels.
Faire mieux que les robots!
Plus les tâches et les raisonnements sont identiques, plus nous sommes remplaçables…par des robots.
Aujourd’hui la menace s’amplifie, du fait du pouvoir grandissant de systèmes dotés d’intelligence artificielle. Plus les tâches et les raisonnements sont identiques, plus nous sommes remplaçables, automatisables : saisie, contrôle sur pièce, évaluation selon des critères mathématiques…
Jusqu’à présent, ce qui faisait la différence entre des entreprises concurrentes, c’était peut-être la qualité, le délai, le prix.
http://www.acdl.fr/transition-digitale-entreprise/