Les salariés peuvent bénéficier d’un congé spécifique afin d’accompagner leurs proches en fin de vie. Le congé de solidarité familiale ne peut être refusé, mais sa durée est limitée dans le temps.
Lorsqu’une personne de son entourage est affectée par une maladie grave ou incurable, un salarié peut être très mobilisé en dehors de l’entreprise. Afin de lui permettre de faire face à cette situation et de lui libérer du temps pour accompagner un proche en fin de vie, la loi prévoit un congé spécifique dit de « solidarité familiale ».
« Par un proche, on entend un ascendant, un descendant, un frère, une sœur ou une personne partageant le même domicile que le salarié », précise Michel Brisson, responsable juridique et paie chez Audeca, membre du groupement France Défi. Le salarié peut demander un congé de solidarité familiale lorsque l’une de ces personnes souffre d’une pathologie mettant en jeu son pronostic vital, qu’elle se trouve dans une phase avancée ou terminale d’une affection incurable.