Apprentissage ou contrat de professionnalisation, quelle est la meilleure option?
Apprentissage ou contrat de professionnalisation ? Le recrutement en alternance peut se faire via l’un ou l’autre des contrats, qui ne présentent pas tout à fait les mêmes caractéristiques.
Pour offrir à un jeune l’opportunité de se former, s’assurer de disposer à terme de compétences spécifiques, former un successeur ou garantir la préservation de savoir-faire, de multiples raisons peuvent pousser un chef d’entreprise à recruter un alternant. Deux possibilités s’offrent alors à lui : le contrat d’apprentissage et celui de professionnalisation.
Dans les deux cas, l’alternant partage son temps entre période de formation et période d’activité dans l’entreprise. « Dans les deux cas, il s’agit de contrats tripartites entre l’employeur, l’alternant et une école », complète Mickaël Delahaye, référent service social et RH chez Arc Sogex, membre du groupement France Défi.
Jeunes de moins de 26 ans: quels sont les dispositifs d’aides à l’embauche?
Depuis quelques années sont apparus de nombreux dispositifs destinés à favoriser l’accès à l’emploi des jeunes de moins de 26 ans. Petit tour d’horizon des différentes opportunités mises en place.
Le contrat de génération, qui permet d’associer en binôme un jeune de moins de 26 ans et un senior, Delphine Boulanger y a cru dès les débuts du dispositif en 2013.
« Grâce à cette aide, j’ai pu créer deux postes. J’ai engagé une responsable qualité, qui avait à l’époque 23 ans et un responsable de production de 57 ans », se souvient cette dirigeante d’une boulangerie produisant de la pâtisserie charcutière pour les grandes surfaces.
Le contrat de génération prévoit que l’employeur touche 4000 euros par an, pendant trois ans, pour le maintien d’un senior de plus de 55 ans couplé à l’embauche d’un jeune, 8000 euros par an en cas de double embauche.