La marque employeur: un enjeu pour les PME
Pour recruter les meilleurs profils et les garder, la concurrence fait rage dans les entreprises. La marque employeur est ainsi devenue un outil crucial pour se distinguer auprès des candidats.
« Est-ce que quelqu’un connaît quelqu’un qui cherche un job ? ». Il y a trois ans, la vidéo de la DRH de Michel et Augustin en train de recruter à la criée dans le métro parisien faisait le buzz. Résultat : des centaines de CV reçus en quelques jours. Si la méthode a payé pour les trublions du goût, la réalité est beaucoup moins rose pour la majorité des PME et ETI : 83% d’entre elles admettent rencontrer des difficultés de recrutement¹ et 46% jugent même ces difficultés « sérieuses »¹, estimant qu’elles ont un impact négatif sur le développement de leurs chiffres d’affaires.
Microcrédit professionnel: une alternative aux prêts bancaires
Permettre la création ou le développement d’une entreprise à des personnes ne pouvant accéder aux financements bancaires classiques : tel est la vocation du microcrédit professionnel qui se développe en France depuis une trentaine d’année.
Imaginé au départ dans les années 70 pour initier des projets dans les pays en développement, le microcrédit professionnel s’est peu à peu installé dans d’autres parties du monde. En France, selon une étude du Bureau international du travail (BIT), près de 40 000 personnes en bénéficieraient chaque année. Avec environ 16 000 microcrédits professionnels accordés chaque année, l’Adie(Association pour le droit à l’initiative économique) s’impose comme l’acteur de référence en la matière. Mais il y en a d’autres, comme France Active, Initiative France ou encore Créa-Sol, une banque de l’économie sociale et solidaire du Sud de la France.
Intrapreneuriat: favoriser les projets innovants des salariés
Désignant le fait pour le salarié d’une entreprise de pouvoir adopter, en son sein et avec son soutien, une démarche entrepreneuriale et de développer des projets innovants, l’ intrapreneuriat a aujourd’hui la cote. Explications.
Conceptualisé dès les années 1970, l’ intrapreneuriat s’est d’abord développé dans des activités à forte dimension technologique, mais touche désormais l’ensemble des secteurs. Il a en effet de nombreux avantages pour les entreprises. L’ intrapreneuriat permet de répondre aux aspirations d’une partie des salariés. Selon une étude récente réalisée par le cabinet Deloitte sur le sujet, 72 % des salariés interrogés se disaient attirés par l’expérience de l’ intrapreneuriat. « Les jeunes générations sont de plus en plus tentées par la création d’entreprise et envisagent plus difficilement de rester dans la même structure. Or on ne peut pas s’opposer à la volonté d’un entrepreneur dans l’âme. L’ intrapreneuriat est une manière pour l’entreprise de s’associer à cette aventure », souligne Pierre Amaraggi, expert-comptable du cabinet éponyme, membre de France Défi.
C’est aussi un moyen de trouver des leviers de croissance. Les projets développés peuvent ainsi porter sur l’optimisation de l’organisation de l’entreprise, le développement de nouvelles technologies, l’amélioration de produits ou services existants ou le lancement d’une nouvelle offre.
Indépendants: évaluez l’intérêt d’un passage en société
Passer en société, une éventualité qui peut s’avérer judicieuse pour des travailleurs indépendants. A condition de bien s’informer sur les changements qu’implique ce nouveau statut.
La question du passage en société peut facilement se poser aux indépendants, qui exercent en nom propre, notamment lorsqu’ils anticipent un développement de leur activité. Mais il importe de bien s’interroger sur les objectifs visés par ce changement. Sa pertinence doit être évaluée au cas par cas. La société peut répondre à divers objectifs. Elle offre d’abord une protection accrue au chef d’entreprise en distinguant son patrimoine personnel de son patrimoine privé. « S’il fait de mauvaises affaires pour des raisons économiques, il perdra au maximum le capital apporté à la société, à condition toutefois de ne pas s’être porté caution par exemple pour des emprunts bancaires », précise Isabelle Rabiller expert-comptable du cabinet Expert Compta Conseil, membre du groupement France Défi.
PME: comment réaliser une bonne étude de marché?
PME: comment réaliser une bonne étude de marché?
Pour établir ou ajuster la stratégie de sa société, le chef d’entreprise peut s’appuyer sur une étude de marché. Cet outil lui permet de mieux mesurer les investissements à mettre en œuvre.
Vérifier l’opportunité de lancer une entreprise ou un produit, évaluer son chiffre d’affaires prévisionnel, crédibiliser sa démarche auprès de partenaires financiers ou commerciaux… L’étude de marché peut remplir plusieurs objectifs. Outil précieux de l’entrepreneur, elle lui permet de réduire les risques d’échec de son projet. Pour le guider efficacement dans ses choix, elle doit analyser les tendances du marché, les besoins et les demandes de la clientèle, l’offre des concurrents mais également tenir compte de l’environnement économique, technologique ou législatif.
Réaliser son étude de marché en interne, n’est pas mission impossible. Si le chef d’entreprise délègue la conduite de celle-ci à ses commerciaux par exemple, son implication est néanmoins fondamentale. Maîtriser les informations concernant l’environnement commercial lui permettra d’être plus performant dans la gestion de son activité. Besoin d’aide ? L’Agence France Entrepreneur a réalisé une feuille de route à destination des dirigeants pour les guider dans la conduite d’une étude de marché.