Travail à temps partagé: une solution pour ma PME?
Pour se développer, les petites entreprises ont besoin de compétences qu’elles ne peuvent pas toujours s’offrir. Le travail à temps partagé, qui permet de bénéficier d’une expertise sans avoir à embaucher un salarié à temps plein, peut constituer une solution.
Actuellement, Pierre Vergnaud travaille simultanément dans deux entreprises. « J’y occupe les fonctions de directeur des ressources humaines », explique ce professionnel chevronné, passé par de grandes groupes industriels. Il y a huit ans, il a décidé de devenir DRH à temps partagé et travaille, selon les périodes, dans deux à quatre entreprises en même temps. « Je suis trois jours par semaine dans une PME de 300 personnes où, comme n’importe quel autre DRH, je pilote les dossiers formation, relations sociales, négociations salariales ou comité d’entreprise », raconte-t-il.
Manageurs, apprenez à faire un feedback constructif!
Comment formuler un feedback pertinent auprès d’un collaborateur ? Pour dire que quelque chose ne va pas – mais aussi l’inverse, parfois – il faut savoir trouver les mots…
Sandrine Fourment en convient, le pire pour un manageur serait de se taire. « Quand on a des doléances à faire remonter de la part de clients par exemple, parce que des travaux n’ont pas été effectués correctement, il faut le faire mais toujours de façon constructive », observe la responsable du département expertise sociale au cabinet BGH, membre du groupement France Défi. Cette DRH s’entoure cependant de quelques précautions. « Avant d’accuser, il faut écouter. Il faut entendre le collaborateur donner les éléments de contexte et analyser pourquoi sa mission ne s’est pas bien passée. Il se peut que toutes les informations ne lui aient pas été correctement transmises. Parfois, cependant, il s’agit aussi de manquements personnels. Dans tous les cas, il faut ouvrir des pistes pour améliorer les choses… »
Formation professionnelle, quelles obligations et financements pour les PME?
Comme toutes les entreprises, les PME ont des obligations concernant l’évolution professionnelle de leurs salariés. Focus sur les nouveaux devoirs et les solutions financières concernant la formation professionnelle.
Former ses salariés, c’est préparer l’avenir. Comme tous les employeurs, les PME sont tenues à des obligations en matière de formation professionnelle, modifiées par une réforme entrée en vigueur en janvier 2015. Le point sur les démarches à entreprendre.
Formation professionnelle: une contribution financière
Chaque année, les PME doivent verser une contribution à leur Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA), désigné par un accord de branche ou interprofessionnel.
Son montant est de 0,55 % de la masse salariale brute pour les structures de moins de 11 salariés et 1 % au-delà. « Mais la convention collective peut prévoir des contributions conventionnelles obligatoires », précise Murielle Di Bin, directrice administrative et financière du cabinet MG, membre de France Défi.