Le bonheur au travail: vaste question ou projet de société concret? Conscients que la productivité au travail va de pair avec un certain épanouissement personnel, de plus en plus de managers s’engagent.
Nous ne lui avons pas donné quatre heures pour disserter. Pas besoin: Joël Fraisse réfléchit régulièrement à cette question. « Pour moi, le bonheur au travail émane de l’équilibre que l’on arrive à trouver entre les obligations de son métier et un certain confort de travail et de vie », témoigne cet expert-comptable et commissaire aux comptes du cabinet Sofidec, membre du groupement France Défi. Ce manageur essaie de rester à l’écoute des besoins de ses vingt-sept collaborateurs. « Cet équilibre passe par des mesures très simples. Nous avons mis en place des possibilités de télétravail sans jour fixe pour les dossiers qui ne nécessitent pas de présence au bureau et nous sommes flexibles sur les horaires si un salarié a un rendez-vous médical en journée par exemple. » Mais cette souplesse ne va pas sans quelques conditions. « Il faut juste que le travail soit fait et que l’intérêt du client ne soit à aucun moment négligé. Car au final, je pense qu’il ne peut pas y avoir de bonheur au travail sans sens du travail accompli. »