Devenir sponsor: est-ce une bonne idée?
Devenir sponsor d’un évènement ou soutenir un sportif peut faire gagner l’entreprise en visibilité à condition de bien choisir le projet.
Souvent associé aux partenariats liant de grands équipementiers aux sportifs stars, devenir est en fait à la portée d’entreprise de toute taille. Il consiste à soutenir par exemple, un évènement culturel ou sportif, une association ou une personne, en contrepartie de visibilité pour l’entreprise.
Ce partenariat peut prendre différentes formes. Le soutien est ainsi souvent financier, mais il peut être en nature, sous la forme de produits ou de services apportés par l’entreprise au sponsorisé. « La société peut par exemple mettre une technologie dont elle dispose à la disposition d’un projet qui en a besoin», explique Laëtitia Peraldi, expert-comptable chez Origa Group, membre de France Défi.
Organiser un événement pour communiquer davantage
Organiser un événement pour communiquer davantage
Un spectacle de théâtre oragnisé par un cabinet d’expertise-comptable. L’événement peut sembler incongru mais, pour le cabinet Sofidec, membre de France Défi, cette soirée a été un véritable succès et s’inscrit dans une stratégie de fidélisation de ses clients.
En mai dernier, il a convié 200 personnes, directeurs, comptables mais aussi bénévoles de ses clients organismes de gestion de l’enseignement catholique à assister au spectacle « Je suis prof, mais je me soigne », joué par Eric Lallau, qui traite d’éducation et de transmission.
Un événement pour mieux connaître les clients
L’objectif ? Fidéliser une cliente importante avec laquelle le cabinet entretient déjà une longue relation. « Ce type d’animation permet de connaître les clients en dehors de notre activité comptable et de leurs activités commerciales ou technique et de construire ainsi notre relation sur le partage », explique Joël Fraisse, qui dirige Sofidec. Pour les participants, c’était l’occasion de rencontrer leurs pairs autour d’un spectacle traitant de sujets auxquels ils sont sensibles.
Car si le principe est bien de sortir du cadre habituel des échanges entre le cabinet et ses clients, Joël Fraisse insiste sur la nécessité de cibler le thème et le format en fonction de ces derniers. « Pour ces actions de fidélisation, on essaie toujours de leur parler d’eux, et pas de nous, mais cela doit tourner autour de leur métier, sinon on est hors sujet », précise-t-il.