Faire sa comptabilité soi-même: une bonne idée?
Faire sa comptabilité soi-même: une bonne idée?
Tenir sa comptabilité soi-même plutôt que de déléguer cette tâche à un cabinet d’expertise-comptable. La question peut se poser au chef d’entreprise. Certains y voient la possibilité de limiter leurs coûts ou de mieux connaître la situation de leur entreprise.
Déléguer ou pas ses comptes ? La comptabilité d’une entreprise fournit assurément une mine de données sur sa situation. « Se réapproprier la comptabilité est le moyen d’avoir accès très rapidement à des informations simples de gestion qui peuvent être utiles pour piloter l’entreprise, sans avoir à appeler son cabinet comptable », constate Brice Vergez, associé d’Origa Group, membre de France Défi.
Les cabinets eux-mêmes ne sont d’ailleurs pas opposés à cette organisation. « Pour l’expert-comptable, l’important est de s’assurer de la pertinence et de la fiabilité des données, peu importe la personne qui traite les informations », souligne le professionnel.
Bien gérer l’endettement de son entreprise
Pour bien gérer l’endettement de son entreprise, le paramétrer au mieux permet d’en tirer le meilleur parti en limitant les risques.
Non, un endettement n’est pas mauvais en soit. Pour une entreprise, c’est un moyen de financer ses projets qui peut lui permettre d’augmenter le rendement de ses capitaux propres. C’est le cas lorsque le taux de rendement de ces investissements est supérieur au coût de l’emprunt. Mais quand l’endettement est mal maîtrisé, il peut aussi s’avérer un danger.
Il importe donc d’en évaluer tous les aspects à commencer par la pertinence d’y recourir. « Le faible niveau actuel des taux d’intérêt rend l’endettement intéressant mais si on a une trésorerie pléthorique, il peut être plus judicieux de l’utiliser pour financer ses investissements. Chaque cas est différent », souligne Nicolas Pipet, du cabinet Exium, membre du groupement France Défi.
Le montant à emprunter dépend du projet et des perspectives de l’entreprise. « Il faut se rapprocher de son expert-comptable pour déterminer un prévisionnel financier. L’idée est de vérifier le niveau d’endettement supportable à partir d’hypothèses de fonctionnement et de carnet de commandes raisonnables », explique l’expert-comptable.
Déficit fiscal de son entreprise: comment le traiter?
Qu’advient-il du résultat fiscal négatif constaté par une société? Deux options s’offrent à l’entreprise pour traiter son déficit fiscal: le reporter sur les exercices suivants ou sur les résultats passés.
Le déficit fiscal peut concerner toutes les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes.
Ce dernier correspond au résultat fiscal négatif constaté par une société, à la clôture de l’exercice considéré. Il ne doit pas être confondu avec la perte comptable de l’exercice, qui est enregistrée au bilan ou à son compte de résultat et est déterminée en application des règles comptables.
Le déficit fiscal n’est pas « perdu »: en effet, il permet aux entreprises relevant du taux normal de l’impôt sur les sociétés (IS), et à celles relevant du taux réduit des PME, de reporter leurs pertes sur leurs résultats passés ou futurs. Les établissements devront choisir entre deux options: le report « en avant » des déficits ou « en arrière » (également appelé « carry back »).