Artisans, comment vous immatriculer au répertoire des métiers?
Pour être artisan, il est obligatoire de remplir certaines conditions. Parmi elles, l’immatriculation au répertoire des métiers, étape finale qui vient concrétiser un projet d’entreprise.
Avec 1 358 269 entreprises artisanales en 2018, l’artisanat est toujours le premier employeur de France. Qu’ils soient boulangers, couvreurs, taxidermistes, ambulanciers indépendants… tous ces professionnels ont un point commun : ils sont immatriculés au répertoire des métiers. Une étape obligatoire pour qui veut exercer en qualité d’artisan. « L’immatriculation concerne les personnes indépendantes, quel que soit le statut juridique, n’employant pas plus de 10 salariés et exerçant une activité de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services», présente Philippe Cohen, expert-comptable à Alexma-Audit, membre du groupement France Défi. Pour vérifier que l’activité relève de l’artisanat, une liste a été fixée par décret, « la distinction entre artisan ou non n’étant pas toujours facile », précise l’expert-comptable. « Par exemple, un VTC relève de l’artisanat quand une société de transport, non. »
Immatriculation au répertoire des métiers : comment s’enregistrer ?
Les démarches s’effectuent auprès du Centre de Formalité des Entreprises (CFE) de la Chambre des métiers et de l’artisanat dont dépend le futur artisan. Elles peuvent être réalisées directement sur place ou en ligne via le guichet entreprise qui se charge ensuite de transmettre votre demande au CFE, qui fournira un numéro SIREN et un code APE de la part de l’INSEE. Ce numéro est ensuite utilisé pour éditer une carte d’immatriculation « D1 », destinée à légitimer l’activité de l’entreprise.
Comment bien présenter son bilan à son banquier?
Bien présenter son bilan à son banquier est l’occasion d’instaurer un lien régulier et un climat de confiance. Conseils.
La transparence et la communication sont des principes clefs pour une relation apaisée entre un chef d’entreprise et son banquier. C’est dans cet esprit qu’il est recommandé de présenter son bilan à son conseiller bancaire à la fin de chaque exercice. Si cela n’a rien d’obligatoire, les banquiers ont tendance à réclamer ce bilan, il est donc préférable d’anticiper cette demande.
Chef d’entreprise : facilitez vos relations avec votre banquier
« Dans l’idéal, on prend les devants en envoyant le bilan et en demandant un rendez-vous avec le banquier », conseille Mathieu Thiersé, expert-comptable chez Ciklea, membre du groupement France Défi. Obtenir que le rendez-vous se déroule dans l’entreprise donnera au banquier l’occasion de mieux la connaître.
Bien préparer ses arguments
Une fois le rendez-vous pris, il faut bien sûr s’y préparer : identifier les informations que l’on souhaite mettre en avant, les points susceptibles d’être soulevés par le banquier et la manière de les expliciter.
Avoir des actionnaires: qu’est-ce que cela implique?
Pour financer la croissance de son entreprise, le dirigeant peut envisager d’avoir des actionnaires. Une décision à soigneusement peser car les conséquences sont nombreuses.
Ouvrir ou non son capital ? La question peut se poser à plusieurs étapes de la vie de l’entreprise. Cela répond en effet à différents enjeux. A la création de l’entreprise, ou dans une phase de croissance, il s’agit d’un moyen de lui apporter de l’argent et d’améliorer ses chances d’obtenir un emprunt bancaire, pour financer son développement.
Avoir des actionnaires: une réponse à différents besoins
« Cela peut aussi servir à accueillir un associé dont les compétences ou le réseau seront utiles », souligne Yann Ollivier, expert-comptable chez Yzico, membre du groupement France Défi. L’ouverture du capital répond également au besoin de préparer la transmission de l’entreprise en faisant entrer le successeur du dirigeant par exemple. « Faite au profit de salariés, elle est aussi utilisée par certaines entreprise comme un outil de reconnaissance et de motivation», complète l’expert-comptable.
Décès de l’entrepreneur individuel: de l’importance d’anticiper
Le décès de l’entrepreneur individuel peut avoir des conséquences dramatiques pour son entreprise si rien n’a été prévu. Zoom sur les précautions à prendre.
Que deviendra mon entreprise après ma mort ? C’est une question délicate, sur laquelle les chefs d’entreprise, pris dans leurs obligations quotidiennes, font souvent l’impasse. « Comme la majorité des Français, ils anticipent peu la possibilité d’une disparition prématurée et commencent à réfléchir à leur décès entre 50 et 60 ans, même si certains ne prévoient rien », constate Stéphane Lambert, expert-comptable au cabinet Michel Creuzot, membre du groupement France Défi.
Décès de l’entrepreneur individuel: le risque de blocage
Pourtant le décès du dirigeant fragilise son entreprise, d’autant plus qu’il joue un rôle important dans l’activité. Il peut aussi avoir des effets dramatiques pour sa famille. La situation est particulièrement problématique quand l’activité est exercée sous forme d’entreprise individuelle. « Lorsque le dirigeant décède, il ne peut pas être remplacé simplement. Les comptes bancaires sont bloqués automatiquement et les mandats qu’il pouvait avoir accordés à un conjoint ou un salarié pour signer tombent aussi. On ne peut plus administrer l’entreprise », explique le spécialiste. Il n’est plus possible de payer les fournisseurs ou les éventuels salariés, les contrats signés en nom personnel cessent, les chantiers en cours ne peuvent être poursuivis.
Départ à la retraite d’un salarié: quel coût pour l’entreprise?
Le départ à la retraite d’un salarié pose des questions d’organisation mais a également des conséquences financières pour votre entreprise. Suivez le guide pour connaître les modalités de calcul et anticiper ces frais au mieux.
A partir de 62 ans, vos salariés ont la possibilité de faire valoir leurs droits à la retraite et ce, même s’ils ne disposent pas encore des trimestres nécessaires pour obtenir une pension à taux plein. Ils doivent vous informer de leur volonté de départ, dans un délai d’un mois minimum, lorsqu’ils ont moins de 2 ans d’ancienneté, et 2 mois au-delà.
Du côté de l’entreprise, s’il faut bien sûr s’organiser en vue de ce départ, il convient aussi d’en anticiper les conséquences financières. En effet, le code du travail prévoit le versement d’une indemnité, dont le montant varie, lors du départ à la retraite d’un salarié.
Le départ à la retraite à l’initiative du salarié
Lorsque celui-ci prend l’initiative de ce départ, la loi ne prévoit le versement de l’indemnité que s’il dispose d’au moins 10 années d’ancienneté dans l’entreprise. Son montant est alors d’un demi-mois de salaire, puis 1 mois à partir de 15 ans d’ancienneté, 1 mois et demi pour 20 ans et 2 mois après 30 ans.
Comment motiver les « millennials »?
Les millennials, ces jeunes salariés de moins de 30 ans travaillent avec leurs aînés mais ne « fonctionnent » pas toujours pareil. Autant essayer de les comprendre pour mieux les booster.
Les millenials, une génération « ni perdue, ni ingrate » pour le cabinet Deloitte. Sa dernière « Millennial Survey », son étude annuelle consacrée aux collaborateurs de moins de 30 ans, tranche avec certains clichés. Ainsi, 31 % des sondés envisagent de rester plus de 5 ans dans leur entreprise, soit une augmentation de 6 % par rapport à l’année précédente.
Les millennials ne sont pas moins impliqués
« Contrairement à une idée reçue, les millennials ne sont pas forcément plus individualistes ni moins impliqués dans dans leur travail que les autres ! », commente Julien Pouget, associé au cabinet Yuman. Ce spécialiste en management intergénérationnel distingue globalement les « baby-boomers » qui n’ont pas connu le numérique en grandissant, la génération « X » qui s’y est formée et les « Y » et « Z », appelée aussi les « millennials », qui n’a connu que cela. « Conjoncture oblige, les plus jeunes, réputés plus agiles, sont cependant davantage dans des logiques d’expérience que de carrière. Ils apprécient leur autonomie et recherchent avant tout des expériences qui ont du sens. Il faudra en tenir compte dans le management au quotidien. »
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation, envisagée dès les premiers contacts, permettra de déboucher ou non sur la prise d’engagements de part et d’autre. Une démarche à suivre avec soin pour partir sur de bonnes bases.
Phase stratégique de la reprise d’entreprise, la négociation débute d’une certaine façon dès le premier contact entre le cédant et le repreneur potentiel, qui vont devoir trouver un terrain d’entente. Plus communément, c’est souvent la rédaction d’une lettre d’intention par le repreneur qui marque le début des négociations.
S’engager dans la reprise
Ce document, qui ne vaut pas contrat définitif, formalise l’intérêt du repreneur pour l’entreprise cible et sa volonté de l’acquérir. Il fixe le cadre des négociations en mentionnant les conditions envisagées pour la reprise, un calendrier, une première estimation du prix et les points clés qui permettraient de justifier une évolution de ce prix…
Comment gérer le financement d’une reprise d’entreprise?
Gérer le financement d’une reprise d’entreprise
Pour reprendre une entreprise, l’acheteur dispose de plusieurs moyens de financement, au-delà de son apport personnel. Pistes et conseils pour réussir cette étape déterminante.
Passage incontournable d’un projet de reprise, la recherche pour le financer s’avère souvent difficile. « C’est un parcours du combattant, les banques étant extrêmement frileuses », constate Nicolas Champs, du cabinet Act Audit, membre de France Défi. Pour réussir cette étape, il importe donc de bien s’entourer, en faisant appel aux professionnels du chiffre, capables d’aider le repreneur à se préparer et à sélectionner ses partenaires financiers.
La détermination précise de ses besoins de financement constitue ainsi un préalable à toute recherche de financeurs. Il s’agit de prendre en compte le prix de cession de l’entreprise ciblée et les frais liés à cette opération d’acquisition, mais pas seulement. « Il faut aussi intégrer les investissements prévus, éventuellement l’immobilier. Enfin, il ne faut pas négliger le financement de l’activité en elle-même, le besoin en fonds de roulement », souligne Nicolas Champs.
Disposer d’un dossier de financement détaillé permet d’augmenter ses chances de trouver des partenaires financiers. « Ce sont la qualité de l’entreprise rachetée, le projet du repreneur, son parcours, son âge, sa crédibilité et sa capacité à mobiliser de l’argent pour financer son projet qui seront déterminants pour convaincre », explique l’expert-comptable.
http://www.acdl.fr/diagnostiquer-evaluer-entreprise-a-reprendre/
Manager autrement: utopie ou réalité?
Manager autrement, pour quoi faire? Que ce soit pour vivre avec son temps ou augmenter le bien-être de ses salariés et leurs résultats, la question du management mérite d’être posée. Mais reste ensuite à définir ce qui est possible…
Manager autrement, pour quoi faire ? « Si c’est une utopie, elle remonte déjà à plusieurs siècles… », constate Pascal Mailliart, président de la société de conseil en ressources humaines Roosevelt RH, membre du groupement France Défi. Passionné par les questions de management, cet ancien DRH évoque une réflexion déjà ancienne.
« Après tout, Machiavel n’a-t-il pas été l’un des premiers, au XVIe siècle, à établir une théorie sur l’art de manager les hommes ? Si l’ère industrielle vénérait le taylorisme, le XXe siècle a vu fleurir toutes les principales théories pour, plus récemment, développer des réflexions autour de modes plus groupaux comme l’holacratie (qui entend rapprocher les processus de décision de la base en s’appuyant sur l’intelligence collective, ndlr). » Cet expert définit le management comme une équation à résoudre propre à chaque organisation. « Une entreprise doit aller d’un point A à un point B avec ses ressources humaines. L’enjeu est alors de dessiner la ligne la plus pertinente pour y parvenir, en fonction des paramètres propres à sa culture, son environnement et aussi son époque… »
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