Instauration d’aides exceptionnelles et temporaires pour l’embauche des jeunes
Afin d’une part, encourager les entreprises à poursuivre leurs efforts en matière de recrutement des jeunes en alternance (en contrat d’apprentissage ou professionnalisation), il est institué une aide exceptionnelle. D’autre part, dans le cadre du dispositif « 1 jeune une solution », une aide est également instituée pour certains jeunes qui ne sont pas en alternance.
Ces aides sont significatives pour les entreprises qui souhaitent embaucher ces publics.
Aides en faveur des jeunes embauchés en alternance
· Employeurs visés
Tous les employeurs (entreprises et associations), à l’exclusion du secteur public non industriel et commercial, peuvent bénéficier de l’aide exceptionnelle. Toutefois, les entreprises d’au moins 250 salariés doivent, pour bénéficier du dispositif, respecter un quota minimum d’embauche de salariés en alternance dans leur effectif au 31 décembre 2021.
· Salariés concernés
L’aide s’applique aux salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ayant moins de 30 ans à la date de conclusion du contrat de travail et qui préparent un diplôme ou un titre à finalité professionnel équivalent à un master (Bac + 5).
Pour les salariés en contrat de professionnalisation, l’aide est ouverte également aux salariés préparant un certificat de qualification professionnelle notamment.
Les embauches doivent être effectuées entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 pour ouvrir droit à l’aide exceptionnelle.
Mentorat: comment bien le mettre en oeuvre?
Le mentorat est une forme d’accompagnement qui a longtemps été au service de l’entrepreneuriat. Elle s’invite désormais en interne dans les entreprises. Mode d’emploi.
Entre coaching, tutorat et autre forme de conseil, le mentorat occupe une place très particulière. « Il y a d’abord une définition ancestrale qui renvoie à Mentor, le précepteur de Télémaque, le fils d’Ulysse, rappelle Tristan Rachline, directeur du cabinet de recrutement Clémentine et familier de ce type d’accompagnement. Mais aujourd’hui, je situe le mentor entre le consultant et le coach, car il doit avoir une expertise professionnelle autant que des compétences humaines et des capacités de transmission. Quant au « mentoré », c’est un profil que l’entreprise veut valoriser et faire grandir. »
Un levier de valorisation
Tristan Rachline conseille de ne pas brûler les étapes. Avant d’envisager un mentorat, une entreprise doit d’abord déterminer pour qui et par qui elle veut l’instaurer.
« L’idée grandit dans des sociétés qui ont besoin de retenir leurs salariés, poursuit notre expert. Pour valoriser certains profils, un employeur peut proposer de les épauler, de les accompagner et de les faire grandir » Tristan Rachline, directeur d’un cabinet de recrutement
Commerçants: quelles sont les formalités pour vendre sur la voie publique?
Étal, terrasse… vendre sur la voie publique nécessite toujours une autorisation.
Vous voulez installer un présentoir prolongeant votre boutique sur le trottoir ? Tenir un stand sur la place du village, installer une terrasse pour que votre clientèle profite du soleil ? Il convient d’accomplir certaines démarches auparavant. « Le principe posé par le Code du commerce est que l’utilisation irrégulière de la voie publique pour la vente de produits ou services est interdite. Pour une utilisation régulière, il faut une autorisation délivrée par l’administration», résume Patrice Dando, expert-comptable chez DPA Expertise Conseil, membre du groupement France Défi.
Les vendeurs dépourvus d’autorisation s’exposent à une amende de 1500 € à 3000 €, en cas de récidive, pour une personne physique. Pour une personne morale, l’amende coûte entre 7500 € et 15 000 €. Les marchandises peuvent être saisies ou confisquées, le véhicule servant à la vente, également.
Droit de la concurrence: quelles sont les obligations des PME?
Transmettre ses conditions générales de vente, ne pas convenir des prix avec ses concurrents… Les règles du droit de la concurrence s’appliquent indépendamment de la taille des entreprises.
Transport de voyageur, commerce de fertilisants, distribution de matériel de boulangerie… La liste des décisions publiées sur le site de l’Autorité de la concurrence le montre : le droit de la concurrence trouve des applications dans tous les secteurs. Il ne concerne pas que les grands groupes et les multinationales : il vaut aussi pour des entreprises de tailles très différentes. « Les PME se sentent souvent moins concernées parce que leur activité touche une zone géographique plus restreinte. Mais, en réalité, même l’artisan « du coin » a des obligations », rappelle François Vergnaud, expert-comptable chez Vergnaud et Associés, membre du groupement France Défi.
Droit de la concurrence : des sanctions importantes
Or les grands principes du droit de la concurrence sont souvent ignorés des PME, parfois parce qu’ils sont méconnus. Mais en cas de fraude, les sanctions pour ces entreprises, que la DGCCRF surveille, sont lourdes.
Véhicules de société: quelles exigences en matière d’émissions de CO2?
Alors que le Plan Climat prévoit la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040, les entreprises tendent à « verdir » leurs véhicules de société. Elles y sont incitées par des mesures fiscales.
Selon le baromètre flottes 2019 de l’Arval Mobility Observatory, 70 % des entreprises françaises interrogées déclarent avoir déjà « implémenté » le véhicule hybride (classique ou rechargeable) ou envisagent de le faire. Un tiers des entreprises retiennent l’électrique comme solution, un résultat en hausse de 8 points sur un an. « La question de « verdir » sa flotte, nombre de chefs d’entreprise se la posent aujourd’hui », constate Gérard Albrieux, commissaire aux comptes et expert-comptable au sein du cabinet Inkipio, membre du groupement France Défi.
Si la loi de transition énergétique pour la croissance verte a introduit une part de véhicules propres obligatoire dans le renouvellement des flottes publiques, « il n’y a aucune obligation pour les entreprises en la matière mais des incitations, notamment fiscales, en plus des aides accordées par certaines régions et du bonus écologique de l’État pour les voitures électriques », précise l’expert-comptable.
Intégrer une démarche RSE dans sa PME: est-ce compliqué?
Plébiscitée par les salariés et appréciée des clients, la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) est un facteur d’attractivité pour les PME.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), un facteur de compétitivité ? Un sondage de l’Ifop révélait en septembre dernier que 74 % des Français seraient davantage disposés à acheter un produit proposé par une entreprise mettant en avant une démarche RSE. Si elle est désormais mieux connue des consommateurs et adoptée par les entreprises, il n’est pas toujours facile de la définir. « La RSE recouvre en réalité beaucoup de choses, observe Michel Pastural, associé et spécialiste de la question au sein de l’entreprise d’expertise comptable Acofi, membre du groupement France Défi. Pour notre part, cela comprend un volet lié aux ressources humaines, axé sur la qualité de vie au travail, la formation des salariés et l’attractivité de l’entreprise, par exemple. Mais à cela s’ajoute une dimension environnementale qui nous concerne aussi, car nous sommes une profession très mobile. Il s’agit alors de définir les bonnes pratiques pour encadrer les déplacements de nos salariés notamment. »
Charges sociales: quel est le coût pour l’employeur?
Les charges sociales représentent un coût réel pour l’employeur, mais des dispositifs de réductions peuvent en limiter le poids.
Prélevées sur le salaire brut, les charges sociales correspondent à l’ensemble des cotisations et contributions qui servent à financer la couverture sociale du salarié en cas de maladie, d’invalidité/décès, de chômage ou de maternité. Elles permettent également de cotiser pour la retraite de base, ainsi que la retraite complémentaire obligatoire. A ces assurances, basées sur le principe de solidarité, « d’autres contributions comme la CGS ou CRDS , qui financent la sécurité sociale, s’apparentent davantage à des taxes », souligne Eric Bernard, expert-comptable au sein du cabinet Comptex, membre du groupement France Défi. « Il peut aussi y avoir une partie facultative, comme une retraite sur-complémentaire pour les cadres par exemple », précise l’expert.
Des charges supportées par l’employeur mais également par le salarié. Une part salariale dont la collecte et la transmission aux différents organismes de recouvrement (Urssaf, caisses de retraite et de prévoyance) est cependant assurée par l’employeur.
Au final, ce que le chef d’entreprise reverse est un peu plus que ce qu’il supporte en réalité, à savoir le salaire brut et la part patronale
Eric Bernard, expert-comptable
Elections du CSE: comment procéder?
Information du personnel, des organisations syndicales, négociation d’un accord préélectoral… de nombreuses règles encadrent les élections du CSE. Ce dernier doit être mis en place dans les entreprises d’au moins 11 salariés avant le 1er janvier 2020.
Prévu par les ordonnances Macron de 2017, le Comité social et économique (CSE) doit fusionner et remplacer les précédentes instances représentatives du personnel. Sa mise en place est obligatoire dans toutes les entreprises dont l’effectif atteint 11 salariés minimum pendant douze mois consécutifs. Elle doit intervenir avant le 1er janvier 2020. « L’employeur risque sinon de se voir accusé de délit d’entrave, qui est passible d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 7500 € », rappelle Audrey Pierrès, responsable du service RH de l’entreprise d’expertise comptable Sofico, membre du groupement France Défi.
Pour les entreprises qui ne se seraient pas emparées du sujet, il est donc temps de le faire. « Même si la mise en place du CSE se fait avec retard, mieux vaut pouvoir démontrer à l’inspection du travail que la procédure est lancée », conseille la spécialiste. Celle-ci devant respecter de nombreuses règles, il est préférable de se faire accompagner pour éviter une annulation des élections.
Calculez votre seuil de rentabilité
Parce qu’il permet de mesurer la viabilité d’une société, le calcul du seuil de rentabilité est un indicateur déterminant pour le dirigeant dans sa gestion d’entreprise. Notamment au moment de la création.
Le seuil de rentabilité est un indicateur primordial tout au long de la vie d’une entreprise. Et pour cause : son calcul permet au dirigeant de connaître le niveau de chiffre d’affaires minimum à réaliser au cours d’une période pour atteindre l’équilibre, à savoir un résultat égal à zéro (les charges étant égales au chiffre d’affaires). Il représente, en quelque sorte, la ligne de flottaison de l’entreprise : « Au-dessus, l’entreprise réalise des bénéfices. En dessous, elle vend à perte et n’est pas rentable, explique Raphaël Balichard, expert-comptable chez Cauditex, membre du groupement France Défi.
Chef d’entreprise: recrutez sereinement
Le recrutement est un sujet déterminant pour la croissance d’une entreprise. En gagnant en compétences, elle peut conquérir de nouveaux marchés ou développer des produits inédits. Mais pour réussir ses embauches, l’employeur a tout intérêt à s’informer sur les différentes possibilités et à s’entourer de conseils. Car un recrutement raté peut vite virer au cauchemar : chronophage, coûteux et parfois néfaste pour les équipes en place, la facture se révèle alors bien élevée.
Le recrutement est un enjeu déterminant pour une entreprise. Bien réalisé, il lui permet de gagner en compétences et de développer son activité.
Au sommaire :
Comment bien analyser vos besoins en recrutement ?
Recruter son premier salarié : les erreurs à éviter
Entretien d’embauche : quatre règles pour le réussir
Recrutement raté : comment limiter les risques ?
Aides à l’embauche dans les PME : des coups de pouce pour recruter
Comment évaluer le coût d’un recrutement ?
Quelles sont les obligations et les formalités d’embauche ?
Apprentissage ou contrat de professionnalisation : quelle est la meilleure option ?
Stagiaire : ce qu’il faut savoir avant d’y recourir