Financer son développement à l’international
A l’heure de se lancer à l’international, la question du financement peut être perçue comme un frein par les entreprises. En réalité, de nombreuses aides existent pour concrétiser un projet à l’étranger, quel que soit son degré d’avancement.
« En phase de test, les entreprises ont essentiellement des dépenses de prospection commerciale, des frais de conseils pour établir par exemple une étude de marché, de déplacement, de participation à des salons. L’enveloppe est alors de quelques dizaines à quelques milliers d’euros. D’autres sont dans une démarche plus établie de développement avec la volonté de création d’une filiale ou d’acquisition d’un partenaire à l’étranger. L’investissement est alors d’une toute autre mesure », souligne Matthieu Hanachowicz, expert-comptable chez AHA, membre du groupement France Défi.
Comment bien gérer une démission?
Si une démission signe la fin d’un contrat de travail, l’employeur ne doit surtout pas négliger cette étape pour soigner la sortie de son collaborateur… Conseils pour bien gérer une démission.
Ce sont des choses qui arrivent souvent dans une vie de salarié et de manageur : parce qu’il a trouvé un autre poste, qu’il est mécontent ou simplement pour des raisons personnelles, un collaborateur peut être amené à donner sa démission. Si cette décision signe la fin d’une relation professionnelle, l’employeur ne doit surtout pas négliger la fin de cette collaboration. Et quelle que soit la raison invoquée, il devra prendre quelques précautions pendant cette période.
Géolocalisation, mails…pouvez-vous surveiller vos salariés?
Si techniquement, il est possible de traquer les déplacements et l’activité numérique de ses collaborateurs, toute surveillance reste encadrée par la loi.
Le sujet est d’actualité : Sylvain Lagrange vient de mettre à jour son règlement intérieur et sa charte informatique sur ces questions. « Entre ce que permet le numérique et le nouveau Règlement général sur la protection des données (RGPD), je me suis penché sur ces questions pour nos clients mais aussi mes propres collaborateurs », confie l’associé et responsable social du groupe CAEC. Comme tout dirigeant d’entreprise, j’ai une sensibilité sur ce sujet et l’obligation de prendre certaines précautions. »
Surveiller numériquement vos salariés : l’accès aux emails
Un premier rappel utile concerne l’accès aux emails des salariés.
Crédits professionnels: comment s’y retrouver?
Alternatifs à l’emprunt classique, le crédit-bail (ou leasing) et le prêt in-fine sont deux crédits professionnels aux caractéristiques et finalités différentes.
Investir dans une nouvelle machine-outil, agrandir ses locaux, développer son activité… Pour financer ses investissements, de plus en plus d’entreprises se tournent vers les crédits professionels comme le crédit-bail (ou leasing) ou le prêt in-fine. « Le crédit-bail va être privilégié pour financer du renouvellement de matériel et le crédit in-fine pour des investissements immobiliers », explique Denis Lesprit, expert-comptable au cabinet AEC, membre du groupement France Défi.
Crédit-bail ou prêt in-fine : comment fonctionne ces crédits professionnels ?
Accessible, le crédit-bail (ou leasing) s’apparente à une location. Il permet à une entreprise qui désire investir dans un bien à le faire acheter par un établissement financier – dit aussi crédit-bailleur – avec la mise en place d’un contrat à durée déterminée et le paiement d’un loyer. A la fin l’engagement, le dirigeant a le choix de lever ou non l’option d’achat avec une valeur résiduelle. « C’est un crédit intéressant pourvu que le bien ne soit pas obsolète avant la fin du contrat », avertit Denis Lesprit.
Chèques et tickets restaurant: quelles sont les règles?
C’est l’un des avantages sociaux préférés des Français. Pratiques, les tickets restaurant et les chèques répondent à des conditions d’utilisation et de financement parfois méconnues.
Au moment de régler le déjeuner, sortir le ticket ou le chèque restaurant voire la carte à puce ou utiliser l’application dédiée, est devenu un réflexe quotidien pour 4 millions de Français, d’après une étude réalisée en 2018 pour la Commission nationale des Titres Restaurant. Selon elle, 140 000 entreprises octroieraient des titres-restaurant à leurs salariés. Le principe ? L’employeur prend en charge une partie du ticket, le reste du prix est payé par le salarié en étant prélevé sur sa fiche de paie. Simple et efficace. À condition d’en faire bon usage et de distinguer le vrai du faux.
Délivrer des titres-restaurant est obligatoire
Faux. La mise en place de cet avantage social est facultative pour l’entreprise à condition qu’elle dispose d’une cantine ou d’un local de restauration ou si une indemnité repas est déjà versée. « Dans ce cas, il n’y a pas d’obligation. C’est vraiment un choix de l’employeur », souligne Julie Breuil, adjointe de direction RH au sein du cabinet Valexco, membre du groupement France Défi. A noter qu’un salarié peut refuser d’en bénéficier « s’il en fait la demande par écrit ». Pour Julie Breuil, à offre de salaire égale, « c’est un argument supplémentaire à mettre en avant lors du recrutement. D’autant plus quand la convention collective ne prévoit pas de donner d’indemnités de repas. »
Transmission d’entreprise: quels enjeux?
Si déterminer le coût de son entreprise est une question primordiale à toute transmission (liée notamment à la vente d’un fonds de commerce, d’une clientèle civile ou encore de la cession des titres d’une société d’exploitation), la maitrise des conséquences fiscales et sociales qui y sont attachées constitue un enjeu tout aussi important. Dans la négociation, les problématiques du cédant ne sont pas celles du repreneur.
Enjeux de la transmission en matière fiscale
Pour le cédant, l’enjeu fiscal consiste à optimiser l’impôt sur les plus-values dont les modalités de taxation diffèrent selon son régime fiscal (IR ou IS) et la nature des biens cédés. En effet, le coût fiscal lié à la vente d’un fonds de commerce n’est pas identique à celui résultant de la cession de titres de sociétés.
La plus-value constatée lors de la transmission d’un fonds est soumise à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS) mais cette imposition peut être atténuée dans les entreprises à l’IR. En effet, certains dispositifs, réservés aux seules entreprises à l’IR, conduisent à une exonération totale d’impôt, voire de prélèvements sociaux. En matière d’IS, une seule exonération est susceptible de s’appliquer lorsque le prix de cession de la branche d’activité n’excède pas 300 000 €.
Livret d’accueil: pourquoi le mettre en place?
Le livret d’accueil est remis à chaque salarié embauché pour lui présenter l’entreprise. Il n’est pas obligatoire mais peut se révéler être un précieux outil d’intégration.
Nouvelle structure, nouveaux collègues, nouvel environnement de travail, pour un collaborateur fraîchement embauché, trouver ses marques dans l’entreprise n’est pas toujours évident. Les employeurs ont donc tout intérêt à faciliter l’intégration des personnes recrutées. La remise d’un livret d’accueil participe à cette démarche, en leur fournissant les principales informations pour répondre à leurs interrogations pratiques et leur permettre de s’imprégner de la culture de l’entreprise.
« C’est la première étape d’intégration d’un collaborateur, qui évite de répéter plusieurs fois les mêmes choses et permet de s’assurer de ne rien oublier et que tout le monde dispose du même niveau d’information. Le fait d’avoir un écrit permet aussi au salarié de s’y référer quand il en a besoin, car il n’est pas facile de tout enregistrer », souligne Sandrine Fourment, expert-comptable associée chez BGH, membre du groupement France Défi.
Charte informatique: comment la mettre en place?
Une charte informatique fixe les droits et obligations en matière d’utilisation du système informatique. Un outil essentiel alors que les entreprises sont la cible des cybercriminels. Mais quelles sont les conditions pour la mettre en place ?
Rares sont aujourd’hui les environnements de travail qui n’intègrent pas des outils numériques. Pour préciser leurs règles d’utilisation, la mise en place d’une charte informatique est donc devenue incontournable dans de nombreuses entreprises. Ce document permet d’établir les droits et les obligations des salariés dans l’utilisation des outils informatiques et de téléphonie. « La charte met en place des garde-fous pour éviter les débordements et usages abusifs de ces outils et se prémunir contre la cybercriminalité », précise Pascal Guicherd, directeur informatique chez MG, membre de France Défi.
Epargne salariale: quels bénéfices pour le chef d’entreprise et son conjoint?
Si elle est souvent associée aux salariés, le dirigeant et son conjoint peuvent aussi bénéficier de l’épargne salariale. L’occasion de se constituer une épargne personnelle et patrimoniale avec des avantages fiscaux et sociaux à la clé.
Dans les entreprises de moins de 250 employés, le dirigeant peut bénéficier des dispositifs collectifs de l’épargne salariale au même titre que ses collaborateurs salariés. Et ce « quel que soit son statut », précise Charles Cordier, conseiller en gestion de patrimoine au cabinet Sodecc, membre du groupement France Défi. Une épargne à laquelle peut également prétendre le conjoint à condition d’avoir un statut de « conjoint collaborateur » ou de « conjoint associé ». Ou de salarié dans le cas, par exemple, d’une entreprise artisanale ou d’une exploitation agricole. «Le dispositif d’épargne salariale ne fonctionne en effet que s’il y a au moins un salarié dans l’entreprise en sus du mandataire social », fait remarquer Charles Cordier. La loi Pacte, en discussion actuellement, prévoit d’étendre l’accession de l’épargne salariale aux couples pacsés.
Épargne salariale : fin du forfait social
Grâce aux différents dispositifs, le couple peut se constituer une épargne personnelle en bénéficiant d’avantages fiscaux et sociaux.
Une épargne favorisée depuis le 1er janvier 2019 avec la suppression du forfait social sur l’ensemble des mécanismes pour les entreprises de moins de 50 salariés et sur l’intéressement pour les entreprises de moins de 250 salariés.
BSI: un outil pour fidéliser ses salariés
Adopté depuis longtemps par les entreprises anglo-saxonnes, le bulletin social individuel (BSI) s’est imposé dans les grandes entreprises françaises comme outil de valorisation de leur politique salariale et sociale. Peu à peu, les PME y viennent aussi.
Le montant net figurant au bas de la feuille de paie : c’est le chiffre qui focalise généralement l’attention des salariés, lorsqu’ils se demandent s’ils sont correctement payés. Pourtant, cet élément n’est souvent qu’un élément du « package » de rémunération et des avantages proposés par un employeur.
Un bulletin social individuel (BSI) a justement pour objectif de donner une image aussi complète que possible de la situation individuelle du salarié en matière de rémunération, mais pas uniquement. « Plus les entreprises ont une politique sociale attractive, plus elles ont intérêt à récapituler l’ensemble des avantages qu’elles offrent pour les valoriser. C’est un élément de fidélisation », explique Clémence Perrin, directeur projets et innovation chez Adding, société de conseil en rémunération, avantages sociaux et capital humain.