Le prélèvement à la source: comment ça marche?
Avec la mise en place du prélèvement à la source en janvier 2019, les salariés verront chaque mois leur impôt prélevé directement sur leur salaire. Mode d’emploi de la réforme…
Initialement prévue pour 2018, la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu (PAS) aura finalement lieu le 1er janvier 2019. Pour le gouvernement, il s’agit de supprimer le décalage entre la perception des revenus et le paiement de l’impôt correspondant, qui s’effectuait jusqu’à présent l’année suivante. À partir de 2019, les salariés verront chaque mois leur impôt prélevé directement sur leur salaire.
Pour les entreprises, qui seront chargées de prélever l’impôt sur les salaires de leurs collaborateurs et de le reverser à l’administration, comme le feront les caisses de retraite sur les pensions des retraités, c’est une petite révolution. « Elles deviennent actrices responsables de la collecte de l’impôt », résume André Attia, expert-comptable du cabinet Attia, membre du groupement France Défi.
Repas des salariés: quelles obligations pour l’employeur?
Repas des salariés: quelles obligations pour l’employeur?
Si la pause déjeuner n’est pas précisément mentionnée dans le Code du Travail, l’employeur doit assurer l’accès de ses employés à un lieu de restauration. Le point sur les obligations légales incombant aux employeurs en matière de repas des salariés.
Le Code du travail n’aménage aucune pause particulière pour le repas des salariés. Seule est obligatoire la pause de 20 minutes consécutives après 6 heures de travail effectif.
Repas des salariés : prévoir un lieu
Pour autant le Code du travail envisage le repas des salariés sous son aspect matériel en évoquant l’aménagement d’un lieu de restauration. Les caractéristiques de ce lieu de restauration varie en fonction de l’effectif des travailleurs désirant déjeuner dans les locaux de l’entreprise.
Ainsi, si au moins 25 salariés souhaitent déjeuner dans l’entreprise, l’employeur doit mettre à disposition un local dédié à la prise de repas avec un aménagement particulier (tables, sièges, installation de conservations et réchauffage des aliments, etc.). En revanche, si le nombre de salariés est inférieur à 25 salariés, l’employeur doit aménager un espace de repas dans les locaux affectés au travail, dès lors que l’activité exercée dans ces locaux ne requiert pas l’usage de substances ou de préparations dangereuses. De plus, il doit également adresser une déclaration préalable à l’inspection du travail ainsi qu’à la médecine du travail.
Entretien d’embauche: quatre règles pour le réussir
Entretien d’embauche: quatre règles pour le réussir
Lorsque l’on n’est pas un spécialiste des ressources humaines, mener un entretien d’embauche en évitant les erreurs de casting n’est pas un exercice aisé. Voilà quatre conseils à suivre pour éviter de le rater.
Préparer la rencontre de l’entretien d’embauche:
Pour éviter de perdre du temps mais aussi de passer à côté de questions importantes, se replonger dans le dossier du candidat avant de le rencontrer est indispensable. « C’est le moment de se remettre en tête son profil, de revoir les annotations que l’on a pu faire à la lecture du CV et de compléter sa liste de questions », remarque Cécilia Mabileau, en charge des ressources humaines au sein d’Abaq Conseil, un cabinet d’expertise-comptable membre du groupement France Défi. « En amont, il peut aussi être utile de revoir avec le manageur du service les critères qu’il juge prioritaire », recommande de son côté Sébastien Large, directeur de l’agence lyonnaise du cabinet de recrutement spécialisé dans l’industrie de la santé CDG Conseil. Et lorsque ceux-ci sont techniques, il peut être utile de mener tout ou partie de l’entretien en binôme.
Les audits d’acquisition: l’heure de vérité
L’entreprise repérée est-elle aussi intéressante qu’elle est attirante? Le moment de s’engager est aussi celui où le repreneur potentiel va pouvoir examiner plus en détail la réalité économique de l’entreprise en procédant à des audits d’acquisition.
Lorsqu’il officialise, par une lettre d’intention (LOI), sa volonté de racheter une entreprise, le candidat repreneur ne dispose encore sur elle que d’informations limitées. Il ne sait que ce que le cédant a bien voulu lui communiquer et a tout intérêt à s’assurer de la réalité de ses déclarations. La LOI prévoit donc généralement la réalisation d’audits d’acquisition. Le moyen de vérifier que la mariée sera bien aussi belle que la fiancée. « Ces audits vont permettre de valider en amont de la transaction la réalité économique et les risques de la société », explique Benoît Perin, expert-comptable et commissaire aux comptes associé du cabinet Axens Audit, membre du groupement France Défi.
Diagnostiquer et évaluer une entreprise à reprendre
Diagnostiquer et évaluer une entreprise à reprendre
Une fois le projet de reprise bien défini, le candidat doit évaluer la potentielle entreprise à reprendre. Une démarche qui doit prendre en compte plusieurs éléments. Conseils sur la marche à suivre…
Lorsqu’il jette son dévolu sur une entreprise à reprendre, le candidat ne la connaît généralement que de manière superficielle. Pour confirmer son intérêt et faire une offre, il a donc besoin d’en savoir davantage sur cette structure. « Dans un premier temps, le repreneur est surtout fixé sur un domaine d’activité et une taille d’entreprise. Il va ensuite falloir approfondir pour savoir si la cible dispose de toutes les qualités qu’il estime nécessaires », explique Murielle Caudie, du cabinet Cauditex, membre du groupement France Défi.
La rémunération des dirigeants d’association est-elle possible?
Rémunération des dirigeants d’association
Traditionnellement, les dirigeants d’une association exercent leurs fonctions à titre gracieux. Toutefois, il existe des possibilités de voir les dirigeants rémunérés, entre autres lorsque le budget de l’association le permet.
Deux possibilités légales
Si certaines catégories d’associations (reconnues d’utilité publique) excluent la possibilité de rétribuer les dirigeants, la réglementation fiscale admet toutefois l’opportunité, pour les bénévoles ayant des fonctions d’administration ou pour ceux assurant un travail indépendant, la mise en place d’une compensation financière. Deux cadres légaux permettent de rémunérer des dirigeants, sans remettre en cause la notion de « gestion désintéressée » de l’association. Le premier est accessible à toutes les associations d’utilité sociale depuis 1998 et repris dans le cadre d’une instruction fiscale de 2006. (…)
Bien vous entourer pour gérer l’immobilier de votre entreprise
Bien vous entourer pour gérer l’immobilier d’entreprise
Lourde d’implications fiscales et économiques, la gestion de l’immobilier de votre entreprise soulève de nombreuses questions: acheter ou non? En nom propre, via l’entreprise ou à travers d’autres montages? Garder un capital d’investissement? (…)
Alors que se dessine une réforme de la fiscalité et la création d’un impôt sur la fortune immobilière, votre expert-comptable est un interlocuteur de choix pour vous renseigner sur son impact sur votre situation. N’hésitez pas à le solliciter. Membre du groupement d’experts-comptables indépendants France Défi, il dispose d’informations et d’outils efficaces pour vous apporter des conseils adaptés et personnalisés.
5 critères pour bien choisir son associé
Choisir un associé, une étape importante dans la vie d’un chef d’entreprise. Trouver la ou les personnes adéquates n’est pas toujours évident. Focus sur les critères de sélection à considérer.
Entreprendre est une aventure que beaucoup n’envisagent pas seuls, préférant s’associer. Mais encore faut-il trouver la ou les bonnes personnes avec qui le faire. « Il faut bien choisir, d’abord parce qu’un bon associé peut aider au succès de l’entreprise et ensuite parce qu’une fois associé, il est très difficile de faire marche arrière », souligne Benoît Galy, chef d’entreprise et auteur de Bien s’associer pour mieux entreprendre (éditions Leduc.s). Selon que l’on se situe en phase de création de l’entreprise ou plus tard, le choix de l’associé ne répond pas exactement aux mêmes attentes. Mais certains critères de sélection peuvent être retenus en toutes circonstances.
Les formalités du passage en société
Passer d’une entreprise individuelle en société nécessite certaines formalités. Mode d’emploi pour que la transition se fasse sans problème.
Dernières étapes permettant de concrétiser le passage d’une entreprise individuelle en société : la création de la nouvelle structure et l’officialisation de l’arrêt d’activité de l’entreprise initiale supposent l’accomplissement de différentes formalités. « Pour gagner du temps et éviter les erreurs, l’entrepreneur a tout intérêt à se faire accompagner par des professionnels comme les avocats ou les notaires spécialisés en droit des affaires ou le service juridique de son cabinet d’expertise-comptable », conseille Christophe Bréchet, du cabinet SECAR, membre du groupement France Défi.
La création de la société suppose ainsi d’en rédiger les statuts, de bloquer, le temps de la création, le capital auprès d’une banque, de publier une annonce légale et de la faire immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés en envoyant le dossier de constitution auprès du Centre de Formalités des Entreprises dont dépend l’activité. « Lorsque l’on crée une SAS, la rédaction des statuts étant libre, les conseils d’un professionnel doivent permettre de prévoir les clauses spécifiques adaptées au projet. S’il y a plusieurs associés, on peut aussi rédiger un pacte d’associés, pour fixer les règles du jeu et déterminer la manière dont on s’organise », souligne l’expert-comptable.