Mécénat d’entreprise et PME: une plus grande réduction d’impôt!
Le cadre fiscal pour le mécénat d’entreprise évolue avec l’introduction d’un nouveau plafond à 10 000 euros. Un dispositif incitatif pour les TPE et PME, entreprises les plus dynamiques ces dernières années en faveur du mécénat d’entreprise.
Un coup de pouce pour le club sportif de la région, le financement d’une action sociale ou d’un projet culturel, l’investissement en faveur de la formation professionnelle… Entre 2010 et 2016, le nombre d’entreprises mécènes a plus que doublé, le montant des dons passant de 947 millions d’euros à 1,7 milliard d’euros selon une étude de l’association Admical, basée sur les chiffres du ministère de l’Économie et des Finances. Si les grands groupes restent les locomotives, en six ans, les TPE ont été presque trois fois plus nombreuses à s’inscrire dans une action d’intérêt général. Quant aux PME, elles ont multiplié leurs dons par 2,6 sur pour atteindre 11 781 euros en moyenne en 2016.
Compte courant d’associé: un bon outil pour se financer?
Compte courant d’associé: un bon outil pour se financer?
Pour répondre à ses besoins en financement une entreprise a plusieurs options. Le compte courant d’associé en est une. Mais cette solution avantageuse n’est pas sans risque. Décryptage.
Lorsqu’une société a des besoins de financement, elle peut faire appel à ses associés pour obtenir des fonds, sans passer par une augmentation de capital. Ces-derniers peuvent en effet verser de l’argent dans ses caisses sous la forme d’un compte courant d’associé. Il s’agit d’un prêt que les associés consentent à l’entreprise.
Compte courant d’associé: un outil très utilisé
« Il faut pour cela que l’on soit bien en société et que l’associé qui prête en soit actionnaire », explique Lionel Salembier, expert-comptable du cabinet Audit Gestion Conseil, membre du groupement France Défi. Dispositif très utilisé, le compte courant d’associé peut être mis en place à tout moment. « Cela peut éviter d’avoir recours à la banque, par exemple pour des découverts temporaires, ou quand la banque ne veut pas prêter », illustre Lionel Salembier.
Crowdlending, une solution pour financer sa PME?
Faire appel à l’épargne des particuliers pour obtenir les fonds nécessaires au développement son activité, c’est désormais possible grâce aux plateformes de crowdlending. A condition d’être une entreprise dégageant des profits.
Les solutions de financement alternatives sont désormais bien installées dans le paysage économique. Parmi elles, le crowdlending que proposent plusieurs plateformes comme Lendix, Crédit.fr, Unilend, Les Entreprêteurs ou encore WeShareBonds. Le principe ? Proposer aux particuliers, mais aussi aux acteurs professionnels de la finance, de prêter de l’argent à des PME en quête de fonds. Autrement dit, il s’agit d’encourager les épargnants à financer l’économie réelle.
Crowdlending, des différences selon les plateformes
Ces plateformes fonctionnent selon des modalités différentes. Les premières, après validation du projet de l’entreprise en recherche de crédit, jouent simplement le rôle d’intermédiaire, en organisant la campagne de financement. « Ce modèle, qui fait uniquement appel aux épargnants, est adapté aux très petites entreprises, avec des besoins de crédit limités », explique Damien Beurier, directeur général de WeShareBonds.
Comment gérer le financement d’une reprise d’entreprise?
Gérer le financement d’une reprise d’entreprise
Pour reprendre une entreprise, l’acheteur dispose de plusieurs moyens de financement, au-delà de son apport personnel. Pistes et conseils pour réussir cette étape déterminante.
Passage incontournable d’un projet de reprise, la recherche pour le financer s’avère souvent difficile. « C’est un parcours du combattant, les banques étant extrêmement frileuses », constate Nicolas Champs, du cabinet Act Audit, membre de France Défi. Pour réussir cette étape, il importe donc de bien s’entourer, en faisant appel aux professionnels du chiffre, capables d’aider le repreneur à se préparer et à sélectionner ses partenaires financiers.
La détermination précise de ses besoins de financement constitue ainsi un préalable à toute recherche de financeurs. Il s’agit de prendre en compte le prix de cession de l’entreprise ciblée et les frais liés à cette opération d’acquisition, mais pas seulement. « Il faut aussi intégrer les investissements prévus, éventuellement l’immobilier. Enfin, il ne faut pas négliger le financement de l’activité en elle-même, le besoin en fonds de roulement », souligne Nicolas Champs.
Disposer d’un dossier de financement détaillé permet d’augmenter ses chances de trouver des partenaires financiers. « Ce sont la qualité de l’entreprise rachetée, le projet du repreneur, son parcours, son âge, sa crédibilité et sa capacité à mobiliser de l’argent pour financer son projet qui seront déterminants pour convaincre », explique l’expert-comptable.
http://www.acdl.fr/diagnostiquer-evaluer-entreprise-a-reprendre/
Bien vous entourer pour gérer l’immobilier de votre entreprise
Bien vous entourer pour gérer l’immobilier d’entreprise
Lourde d’implications fiscales et économiques, la gestion de l’immobilier de votre entreprise soulève de nombreuses questions: acheter ou non? En nom propre, via l’entreprise ou à travers d’autres montages? Garder un capital d’investissement? (…)
Alors que se dessine une réforme de la fiscalité et la création d’un impôt sur la fortune immobilière, votre expert-comptable est un interlocuteur de choix pour vous renseigner sur son impact sur votre situation. N’hésitez pas à le solliciter. Membre du groupement d’experts-comptables indépendants France Défi, il dispose d’informations et d’outils efficaces pour vous apporter des conseils adaptés et personnalisés.
Comment bien gérer son besoin en fonds de roulement?
Pour bien diriger son activité, le chef d’entreprise doit disposer d’indicateurs financiers efficaces. Le besoin en fonds de roulement permet notamment d’optimiser le service client et de négocier avec les fournisseurs.
Indicateur financier déterminant, le besoin en fonds de roulement (BFR) représente le montant des liquidités nécessaires pour faire fonctionner au quotidien l’entreprise. C’est la trésorerie que l’entreprise doit immobiliser en permanence pour accomplir son activité.
Il est aujourd’hui très difficile de le faire financer par des banques. Il importe donc de le maîtriser au mieux. « Le BFR est fonction de différents paramètres : les crédits que l’on accorde aux clients et de l’autre côté, les dettes vis-à-vis de ses fournisseurs, le poids du stock de l’entreprise, et enfin son crédit social et fiscal comme les paies du personnel et les charges sociales », explique Frédéric Andres, expert-comptable du cabinet Constant, membre du groupement France Défi.
Nouvelle obligation: déclaration des bénéficiaires effectifs des sociétés non cotées
Afin de renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, une nouvelle obligation de déclaration des bénéficiaires effectifs a été mise en place pour toutes les sociétés non cotées immatriculées au Registre du Commerce et des Sociétés.
Cette obligation concerne notamment les sociétés commerciales, les sociétés civiles, les associations, les GIE et les succursales.
Le lease-back: obtenir des fonds grâce à son bien immobilier
Afin d’obtenir des financements, une entreprise propriétaire peut opter pour la solution du lease-back. L’opération n’est cependant pas toujours pertinente. Décryptage.
Lorsque son entreprise fait face à un besoin de financement tout en étant propriétaire, il est possible d’utiliser son bien pour répondre à ce besoin. C’est l’objet du lease-back.
Cette opération consiste à céder le bien immobilier à une société de crédit-bail et à souscrire ensuite un crédit-bail, pour une période donnée, sur ce même bien. Ainsi, l’entreprise encaisse le prix de cession du bien, ce qui lui permet d’améliorer sa trésorerie tout en en conservant la jouissance de ses locaux pour lesquels elle verse un loyer au crédit-bailleur. Une option de rachat est prévue au terme du crédit-bail, permettant à l’entreprise de redevenir propriétaire de son immobilier moyennant un prix fixé au contrat.
Crédit-bail: une alternative pour acquérir un bien immobilier
Devenir propriétaire en tant que chef d’entreprise nécessite de bien choisir son option de financement. En cas de manque de fonds propres et si l’emprunt n’est pas une solution envisageable, le crédit-bail est une alternative possible. Avantages et inconvénients.
Pour acquérir des locaux, une entreprise dispose de différents moyens. Elle peut devenir propriétaire en finançant cette acquisition grâce à ses fonds propres ou par exemple recourir à un emprunt pour réaliser son achat. Le crédit-bail constitue une autre manière de réaliser cet investissement. Il s’agit pour l’entreprise, de solliciter une société de crédit-bail, qui achète et devient propriétaire du bien immobilier. Elle le lui loue ensuite par le bais d’un contrat de crédit-bail qui prévoit, à l’issue de son terme – généralement entre douze et vingt ans – une option d’achat, permettant à l’entreprise de devenir propriétaire pour un prix fixé à l’avance.