Devenir un pro de la croissance avec le growth hacking
Venue du monde des start-up, le growth hacking est une méthode pour doper la croissance de son entreprise. Mais les jeunes entreprises ne sont pas les seules à pouvoir bénéficier de ces techniques. Les PME peuvent également les expérimenter. Explications.
Et s’il existait une recette pour transformer une start-up en une entreprise réalisant un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars ? C’est ce que défend Sean Ellis, l’inventeur du growth hacking, qui a notamment contribué au développement de Dropbox, l’entreprise américaine spécialisée dans le stockage et le partage de fichiers. Le growth hacking, littéralement le piratage de croissance, a donc pour objectif d’aider les start-up à se développer très rapidement.
« Dans growth hacking, il y a growth, c’est-à-dire donner à l’entreprise les moyens de structurer sa croissance sur le long terme. Pour cela, elle va modéliser son cycle de vente via la méthodologie du tunnel AARRR (acquérir, activer, rétention, recommandation, revenus). Une étape qui permet de déterminer les faiblesses de l’entreprise : les ventes ne sont pas assez nombreuses ? Trop peu de prospects deviennent finalement des clients ? etc. » explique Frédéric Canevet, product manageur et coauteur de Le Growth Hacking. 8 semaines pour doubler le nombre de vos prospects (Dunod 2017).
Growth hacking : un principe d’efficacité maximale
Après cette première phase de diagnostic, il faut lister toutes les idées permettant d’apporter des solutions. « Le chef d’entreprise peut ensuite les noter de 1 à 10 en fonction de plusieurs critères : leur impact, leur coût, l’envie et la facilité à les mettre en place. Il faut également choisir un « quick win », une mesure que l’on va appliquer à court terme. Dans une PME, le temps et l’argent sont comptés, il faut choisir la bonne méthode. Le growth hacking, c’est l’efficacité maximale avec un minimum de ressources », détaille Frédéric Canevet.