Déduction exceptionnelle pour les investissements de transformation numérique: les critères pour en profiter
Ce dispositif fiscal mis en place pour 2019 et 2020 encourage, sous certaines conditions, les investissements liés à la transformation numérique des entreprises.
Enjeu de compétitivité, la transformation numérique suppose des adaptations synonymes de dépenses conséquentes pour les entreprises. Afin d’aider les PME industrielles à les réaliser, la loi de finances pour 2019 a mis en place un dispositif de déduction exceptionnelle pour les investissements effectués en 2019 et 2020.
Sont concernées les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu selon un régime réel et répondant à la définition européenne des PME. Il s’agit donc des entreprises de moins de 250 personnes dont le chiffre d’affaires n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total du bilan est inférieur à 43 millions d’euros. « La mesure ne concerne en outre que celles qui ont une activité industrielle, donc pas les entreprises artisanales, agricoles ou libérales par exemple », précise Florence Brigand, expert-comptable chez BSR & Associés, membre du groupement France Défi.
Entreprises: où mettre vos données à l’abri?
Effectuer la sauvegarde de ses données? Confier cette tâche à une société spécialisée? Dans tous les cas, mieux vaut être prévoyant et ne pas s’en remettre à un simple disque dur externe.
Sauvegarder n’est pas archiver ! Ce qui les distingue ? A la différence d’un simple moyen de stockage, une solution de sauvegarde doit permettre de restaurer l’ensemble d’un système, logiciels compris, en cas de sinistre matériel ou d’acte malveillant.
« Des accidents qui n’arrivent pas qu’aux autres ! », rappelle Stéphane Sécher du cabinet Abaq Conseil et Expertise Comptable, membre du groupement France Défi.
Alors que certaines entreprises font appel à un hébergeur, d’autres préfèrent recourir à un serveur interne. Un choix garantissant leur indépendance et impliquant peu de contraintes.
Préserver son indépendance et ne pas dépendre d’un prestataire. Ce sont les raisons principales pour lesquelles l’expert-comptable Hervé Mabileau a choisi d’équiper son cabinet, Abaq Conseil et Expertise Comptable membre du groupement France Défi, d’un serveur informatique en interne.
http://www.acdl.fr/opter-serveur-interne-atouts-contraintes/
http://www.acdl.fr/heberger-donnees-externe-choisir-prestataire/
Opter pour un serveur interne: des atouts et des contraintes
Alors que certaines entreprises font appel à un hébergeur, d’autres préfèrent recourir à un serveur interne. Un choix garantissant leur indépendance et impliquant peu de contraintes.
Préserver son indépendance et ne pas dépendre d’un prestataire. Ce sont les raisons principales pour lesquelles l’expert-comptable Hervé Mabileau a choisi d’équiper son cabinet, Abaq Conseil et Expertise Comptable membre du groupement France Défi, d’un serveur informatique en interne.
Mais c’est loin d’être les seuls avantages de cette solution en local. « Il y a un aspect financier non négligeable. Disposer de son propre serveur revient jusqu’à trois fois moins cher que les services d’un hébergeur, assure Hervé Mabileau. Par ailleurs, il est plus simple de négocier le prix des logiciels lorsque l’on est pas déjà engagé avec le fournisseur qui les commercialise ». Reste que cette option n’est pas adaptée à tout type de structures.
Par exemple, dans le cas d’une activité commerciale dispersée dans différents points de vente, l’hébergement des données sur un serveur externe s’impose.
En revanche, la solution locale convient tout à fait à des entreprises mono-sites. « C’est le cas de petites sociétés industrielles ayant recours à des logiciels très pointus, ne pouvant fonctionner en mode hébergé », précise Hervé Mabileau.