Le mentorat est une forme d’accompagnement qui a longtemps été au service de l’entrepreneuriat. Elle s’invite désormais en interne dans les entreprises. Mode d’emploi.
Entre coaching, tutorat et autre forme de conseil, le mentorat occupe une place très particulière. « Il y a d’abord une définition ancestrale qui renvoie à Mentor, le précepteur de Télémaque, le fils d’Ulysse, rappelle Tristan Rachline, directeur du cabinet de recrutement Clémentine et familier de ce type d’accompagnement. Mais aujourd’hui, je situe le mentor entre le consultant et le coach, car il doit avoir une expertise professionnelle autant que des compétences humaines et des capacités de transmission. Quant au « mentoré », c’est un profil que l’entreprise veut valoriser et faire grandir. »
Un levier de valorisation
Tristan Rachline conseille de ne pas brûler les étapes. Avant d’envisager un mentorat, une entreprise doit d’abord déterminer pour qui et par qui elle veut l’instaurer.
« L’idée grandit dans des sociétés qui ont besoin de retenir leurs salariés, poursuit notre expert. Pour valoriser certains profils, un employeur peut proposer de les épauler, de les accompagner et de les faire grandir » Tristan Rachline, directeur d’un cabinet de recrutement