Organiser un événement pour communiquer davantage
Organiser un événement pour communiquer davantage
Un spectacle de théâtre oragnisé par un cabinet d’expertise-comptable. L’événement peut sembler incongru mais, pour le cabinet Sofidec, membre de France Défi, cette soirée a été un véritable succès et s’inscrit dans une stratégie de fidélisation de ses clients.
En mai dernier, il a convié 200 personnes, directeurs, comptables mais aussi bénévoles de ses clients organismes de gestion de l’enseignement catholique à assister au spectacle « Je suis prof, mais je me soigne », joué par Eric Lallau, qui traite d’éducation et de transmission.
Un événement pour mieux connaître les clients
L’objectif ? Fidéliser une cliente importante avec laquelle le cabinet entretient déjà une longue relation. « Ce type d’animation permet de connaître les clients en dehors de notre activité comptable et de leurs activités commerciales ou technique et de construire ainsi notre relation sur le partage », explique Joël Fraisse, qui dirige Sofidec. Pour les participants, c’était l’occasion de rencontrer leurs pairs autour d’un spectacle traitant de sujets auxquels ils sont sensibles.
Car si le principe est bien de sortir du cadre habituel des échanges entre le cabinet et ses clients, Joël Fraisse insiste sur la nécessité de cibler le thème et le format en fonction de ces derniers. « Pour ces actions de fidélisation, on essaie toujours de leur parler d’eux, et pas de nous, mais cela doit tourner autour de leur métier, sinon on est hors sujet », précise-t-il.
Comment mettre en pratique l’intelligence collective dans l’entreprise?
Et si l’intelligence propre à un groupe était supérieure à la somme des intelligences individuelles? Pour libérer cette « intelligence collective », quelques conditions s’imposent néanmoins…
Elle en est convaincue et elle en parle d’expérience. « Je crois beaucoup à l’intelligence collective, déjà parce qu’elle favorise le bien-être des salariés quelle que soit leur fonction, parce qu’elle permet de s’ouvrir aux autres, et donc parce que, au final, elle génère des bénéfices pour toute l’organisation », résume Karine Delannoy, secrétaire général du Cabinet CTN France. Membre de France Défi, elle y voit un prolongement de sa réflexion au sein du groupement. « Comme le dit justement le credo de France Défi, seule on va vite, ensemble on va plus loin, non ? »
Entreprises: libérées d’accord, mais de quoi?
Comment s’organiser au mieux ? Pas une entreprise qui, à un moment de son existence, ne se pose cette question cruciale. A la clef, tenter d’obtenir l’organisation la plus efficace c’est à dire la plus productive mais aussi celle qui satisfera au mieux au bien être de ses collaborateurs. Focus sur la philosophie des entreprises libérées.
L’idée court depuis quelques années et fait de plus en plus d’émules : il faut libérer l’entreprise ! Certes, mais la libérer de quoi ? Et comment ? Thématisée par Isaac Getz, professeur de leadership et d’innovation à ESCP Europe, et Brian M. Carney dans Liberté et Cie, Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises (Fayard, 2012), le concept d’ « entreprise libérée » décrit une forme organisationnelle de l’entreprise s’affranchissant des modèles de gouvernance classique. Et pour cause ! Voici comment les deux auteurs identifient le principal principe de l’entreprise libérée : les salariés sont totalement libres et responsables des actions qu’ils jugent bonnes d’entreprendre pour le bénéfice de l’entreprise.