Avec son principe volontairement peu linéaire et ses prototypages, le « design thinking » propose de développer autrement l’esprit créatif de ses équipes.
Quel est le point commun entre Airbnb, Uber et Blablacar ? Le premier vend des nuitées sans être propriétaire alors que les deux autres proposent des trajets sans posséder la moindre voiture. « C’est entreprises n’ont pas de stock propre mais mais elles sont toutes le symbole du triomphe du modèle économique basé sur l’expérience client, expliquent Stéphane Biso et Marjorie Le Naour, auteurs du guide Design thinking : accélérez vos projets par l’innovation collaborative (ed. Dunod). Il faut aller chercher ailleurs les idées qui feront le modèle innovant de demain. »
Où précisément ? Le « Design thinking » – parfois traduit par « esprit design » ou « prototypage » est né avec Rolf Faste et les travaux de Robert McKim à l’Université de Stanford, aux États-Unis, dans les années 1980. Contrairement à une pensée analytique, cet outil propose recourir à un ensemble d’étapes qui s’entrecroisent plutôt qu’à un processus linéaire. Concrètement, le nombre d’étapes varie entre cinq et sept, elles consistent – pas forcément successivement – à définir, imaginer, prototyper, tester et surtout apprendre de ses erreurs.