Les audits d’acquisition: l’heure de vérité
L’entreprise repérée est-elle aussi intéressante qu’elle est attirante? Le moment de s’engager est aussi celui où le repreneur potentiel va pouvoir examiner plus en détail la réalité économique de l’entreprise en procédant à des audits d’acquisition.
Lorsqu’il officialise, par une lettre d’intention (LOI), sa volonté de racheter une entreprise, le candidat repreneur ne dispose encore sur elle que d’informations limitées. Il ne sait que ce que le cédant a bien voulu lui communiquer et a tout intérêt à s’assurer de la réalité de ses déclarations. La LOI prévoit donc généralement la réalisation d’audits d’acquisition. Le moyen de vérifier que la mariée sera bien aussi belle que la fiancée. « Ces audits vont permettre de valider en amont de la transaction la réalité économique et les risques de la société », explique Benoît Perin, expert-comptable et commissaire aux comptes associé du cabinet Axens Audit, membre du groupement France Défi.
Repreneurs, entourez vous
Repreneurs, entourez vous!
Chaque année, 180 000 entreprises sont susceptibles d’être transmises, selon BPCE L’Observatoire. L’opportunité souvent de s’appuyer sur l’histoire d’une marque, de donner un second souffle à une société mais aussi de pérenniser des emplois…
Un choix qui n’est pas sans risque pour autant. Et qui nécessite d’être soigneusement préparé.
De la définition du projet à l’entrée dans l’entreprise, le bon déroulement d’une reprise doit en effet être minutieusement étudié, étape par étape…
Car, si la perspective est tentante, le chemin est souvent long et compliqué. Sélectionner la bonne cible, diagnostiquer et évaluer la société tout d’abord. Puis établir un plan de reprise et monter un plan de financement, réaliser les audits indispensables : le parcours du repreneur est jalonné d’étapes qui ne s’improvisent pas. Autant de moments aussi délicats qu’incontournables, nécessitant les conseils de votre expert-comptable… et son soutien indéfectible !
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation, envisagée dès les premiers contacts, permettra de déboucher ou non sur la prise d’engagements de part et d’autre. Une démarche à suivre avec soin pour partir sur de bonnes bases.
Phase stratégique de la reprise d’entreprise, la négociation débute d’une certaine façon dès le premier contact entre le cédant et le repreneur potentiel, qui vont devoir trouver un terrain d’entente. Plus communément, c’est souvent la rédaction d’une lettre d’intention par le repreneur qui marque le début des négociations.
S’engager dans la reprise
Ce document, qui ne vaut pas contrat définitif, formalise l’intérêt du repreneur pour l’entreprise cible et sa volonté de l’acquérir. Il fixe le cadre des négociations en mentionnant les conditions envisagées pour la reprise, un calendrier, une première estimation du prix et les points clés qui permettraient de justifier une évolution de ce prix…
Comment gérer le financement d’une reprise d’entreprise?
Gérer le financement d’une reprise d’entreprise
Pour reprendre une entreprise, l’acheteur dispose de plusieurs moyens de financement, au-delà de son apport personnel. Pistes et conseils pour réussir cette étape déterminante.
Passage incontournable d’un projet de reprise, la recherche pour le financer s’avère souvent difficile. « C’est un parcours du combattant, les banques étant extrêmement frileuses », constate Nicolas Champs, du cabinet Act Audit, membre de France Défi. Pour réussir cette étape, il importe donc de bien s’entourer, en faisant appel aux professionnels du chiffre, capables d’aider le repreneur à se préparer et à sélectionner ses partenaires financiers.
La détermination précise de ses besoins de financement constitue ainsi un préalable à toute recherche de financeurs. Il s’agit de prendre en compte le prix de cession de l’entreprise ciblée et les frais liés à cette opération d’acquisition, mais pas seulement. « Il faut aussi intégrer les investissements prévus, éventuellement l’immobilier. Enfin, il ne faut pas négliger le financement de l’activité en elle-même, le besoin en fonds de roulement », souligne Nicolas Champs.
Disposer d’un dossier de financement détaillé permet d’augmenter ses chances de trouver des partenaires financiers. « Ce sont la qualité de l’entreprise rachetée, le projet du repreneur, son parcours, son âge, sa crédibilité et sa capacité à mobiliser de l’argent pour financer son projet qui seront déterminants pour convaincre », explique l’expert-comptable.
http://www.acdl.fr/diagnostiquer-evaluer-entreprise-a-reprendre/
Reprise d’entreprise: comment sélectionner une cible?
Reprise d’entreprise: comment sélectionner une cible?
Le parcours d’une reprise réussie est jalonné de plusieurs étapes. Le choix de l’entreprise en est une essentielle. Mais le marché de la reprise est parfois difficile d’accès. Voici quelques conseils pour faciliter la recherche.
La quête d’une entreprise à reprendre n’est pas toujours évidente. En effet, beaucoup de structures ne sont pas officiellement en vente car leurs propriétaires préfèrent demeurer discrets sur leurs intentions. D’autres cédants potentiels n’ont tout simplement pas réfléchi à la transmission de leur entreprise. Enfin, il peut exister un décalage entre les souhaits des repreneurs, souvent à la recherche d’une PME proche des centres urbains, et la réalité du marché, composé en partie de TPE en zone rurale. « Nous avons plus de clients qui cherchent une entreprise à reprendre que de clients qui vendent la leur », constate Laëtitia Peraldi, du cabinet Origa Group, membre de France Défi.
Pour mener à bien ses recherches, il faut d’abord avoir bien déterminé le profil d’entreprise souhaité, en termes d’activité, de taille et d’implantation géographique. Mieux vaut également prévoir plusieurs mois pour la phase de prospection et bien s’entourer. Les experts-comptablespeuvent ainsi accompagner les repreneurs pour déterminer des cibles. « Nous commençons par vérifier si parmi nos clients, il y a des vendeurs potentiels correspondant aux critères et nous pouvons solliciter des confrères pour en trouver d’autres ou passer par des plateformes ou des cabinets spécialisés », illustre Laëtitia Peraldi. Le groupement France Défi est ainsi partenaire de Contact Direct Entreprise, un réseau collaboratif sur la transmission d’entreprises qui permet à ses membres d’accéder à un portefeuille d’annonces.