Le « design thinking »: développer l’esprit créatif
Avec son principe volontairement peu linéaire et ses prototypages, le « design thinking » propose de développer autrement l’esprit créatif de ses équipes.
Quel est le point commun entre Airbnb, Uber et Blablacar ? Le premier vend des nuitées sans être propriétaire alors que les deux autres proposent des trajets sans posséder la moindre voiture. « C’est entreprises n’ont pas de stock propre mais mais elles sont toutes le symbole du triomphe du modèle économique basé sur l’expérience client, expliquent Stéphane Biso et Marjorie Le Naour, auteurs du guide Design thinking : accélérez vos projets par l’innovation collaborative (ed. Dunod). Il faut aller chercher ailleurs les idées qui feront le modèle innovant de demain. »
Où précisément ? Le « Design thinking » – parfois traduit par « esprit design » ou « prototypage » est né avec Rolf Faste et les travaux de Robert McKim à l’Université de Stanford, aux États-Unis, dans les années 1980. Contrairement à une pensée analytique, cet outil propose recourir à un ensemble d’étapes qui s’entrecroisent plutôt qu’à un processus linéaire. Concrètement, le nombre d’étapes varie entre cinq et sept, elles consistent – pas forcément successivement – à définir, imaginer, prototyper, tester et surtout apprendre de ses erreurs.
Question d’entrepreneur: qu’est-ce que le CSE?
Les ordonnances Macron modifient l’organisation des institutions représentatives du personnel. Les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail vont fusionner en un conseil social et économique (CSE).
Jusqu’à présent, les entreprises étaient tenues d’organiser les élections de délégués du personnel (DP) à partir de 11 salariés, puis celles du comité d’entreprise (CE) à partir de 50 salariés. Les élus du CE et les DP procédaient ensuite à la désignation des membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Les ordonnances prévoient de substituer à ces instances un nouvel organe de représentation des salariés nommé conseil social et économique (CSE).
Déplacement à l’étranger: comment bien le préparer?
Mondialisation oblige, les collaborateurs peuvent être amenés à voyager, voire effectuer un déplacement à l’étranger. Une situation qui n’est pas toujours sans risque et qu’il s’agit de préparer sérieusement.
Indépendamment des détachements ou des missions longues, les entreprises peuvent être amenées à envoyer leurs salariés en missions ponctuelles, de 24 heures à quelques jours, à l’étranger. Un sujet sur lequel rien ne doit être laissé à l’improvisation : en d’autres termes, les départs précipités sont à bannir et tout voyage doit être préparé. Car même quand le déplacement répond à une situation urgente, la sécurité du salarié doit être assurée sous peine de se retrouver dans des situations qui peuvent vite devenir dramatiques et engager la responsabilité juridique du chef d’entreprise.