Repreneurs, entourez vous
Repreneurs, entourez vous!
Chaque année, 180 000 entreprises sont susceptibles d’être transmises, selon BPCE L’Observatoire. L’opportunité souvent de s’appuyer sur l’histoire d’une marque, de donner un second souffle à une société mais aussi de pérenniser des emplois…
Un choix qui n’est pas sans risque pour autant. Et qui nécessite d’être soigneusement préparé.
De la définition du projet à l’entrée dans l’entreprise, le bon déroulement d’une reprise doit en effet être minutieusement étudié, étape par étape…
Car, si la perspective est tentante, le chemin est souvent long et compliqué. Sélectionner la bonne cible, diagnostiquer et évaluer la société tout d’abord. Puis établir un plan de reprise et monter un plan de financement, réaliser les audits indispensables : le parcours du repreneur est jalonné d’étapes qui ne s’improvisent pas. Autant de moments aussi délicats qu’incontournables, nécessitant les conseils de votre expert-comptable… et son soutien indéfectible !
Reprise d’entreprise: comment sélectionner une cible?
Reprise d’entreprise: comment sélectionner une cible?
Le parcours d’une reprise réussie est jalonné de plusieurs étapes. Le choix de l’entreprise en est une essentielle. Mais le marché de la reprise est parfois difficile d’accès. Voici quelques conseils pour faciliter la recherche.
La quête d’une entreprise à reprendre n’est pas toujours évidente. En effet, beaucoup de structures ne sont pas officiellement en vente car leurs propriétaires préfèrent demeurer discrets sur leurs intentions. D’autres cédants potentiels n’ont tout simplement pas réfléchi à la transmission de leur entreprise. Enfin, il peut exister un décalage entre les souhaits des repreneurs, souvent à la recherche d’une PME proche des centres urbains, et la réalité du marché, composé en partie de TPE en zone rurale. « Nous avons plus de clients qui cherchent une entreprise à reprendre que de clients qui vendent la leur », constate Laëtitia Peraldi, du cabinet Origa Group, membre de France Défi.
Pour mener à bien ses recherches, il faut d’abord avoir bien déterminé le profil d’entreprise souhaité, en termes d’activité, de taille et d’implantation géographique. Mieux vaut également prévoir plusieurs mois pour la phase de prospection et bien s’entourer. Les experts-comptablespeuvent ainsi accompagner les repreneurs pour déterminer des cibles. « Nous commençons par vérifier si parmi nos clients, il y a des vendeurs potentiels correspondant aux critères et nous pouvons solliciter des confrères pour en trouver d’autres ou passer par des plateformes ou des cabinets spécialisés », illustre Laëtitia Peraldi. Le groupement France Défi est ainsi partenaire de Contact Direct Entreprise, un réseau collaboratif sur la transmission d’entreprises qui permet à ses membres d’accéder à un portefeuille d’annonces.
SCI propriétaire: choisir son régime fiscal
Acquérir les locaux de son entreprise via une société civile immobilière (SCI) fait partie des options du chef d’entreprise. Cette solution qui possède des avantages notamment lors d’une transmission, nécessite une réflexion sur sa dimension fiscale.
Lorsque le chef d’entreprise décide de faire détenir ses locaux par une société civile immobilière (SCI), il peut être confronté au choix de son régime fiscal. La plupart des SCI sont en effet assujetties de droit au régime de l’impôt sur le revenu (IR) mais peuvent opter pour l’impôt sur les sociétés (IS).
« Le plus souvent, la question se pose à la création de la SCI. Dès lors que l’investissement immobilier est conséquent, le choix de l’impôt sur les sociétés est souvent incontournable », constate Christophe Bonhomme, avocat du cabinet BG2A, membre de Juris Défi. En effet, pendant la phase de remboursement du prêt consenti par la banque pour acquérir le bien, la SCI encaisse les loyers dus par la société d’exploitation, utilisatrice du local, et rembourse les échéances d’emprunt auprès de sa banque.