Ils ont échoué, et alors ? Pour beaucoup de salariés et d’entrepreneurs, cette expérience douloureuse peut servir de tremplin vers une vraie réussite. Valoriser l’échec, c’est entretenir la créativité.
Quand Pauline Laigneau, la co-fondatrice de Gemmyo, un site de vente et de création de bijoux, a été invitée à s’exprimer au FailCon, une série de conférences dédiées à l’échec, elle a accepté bien volontiers.
Se remettre en question
Objectif de cette tribune : permettre à des manageurs de confesser leurs plus beaux accidents de parcours.
« Deux ans avant de lancer mon entreprise actuelle, j’avais déjà lancé une société qui a lamentablement échoué. Mais j’en ai tiré des leçons et je me suis remise en selle un an plus tard avec un projet qui me correspondait davantage. Il ne faut pas diaboliser l’échec car il ne signifie qu’une seule chose, que l’on a pris un risque » Pauline Laigneau, co-fondatrice de Gemmyo
Si aujourd’hui, tout lui sourit, Pauline Laigneau le doit aussi à ses échecs, dit-elle. « Au FailCon, j’ai ainsi choisi de parler d’un autre échec beaucoup plus personnel, à savoir le concours de l’ENA, qui a été un vrai moyen de me remettre en question. J’avais fait de grandes études pour faire plaisir à mon père mais ce n’était pas ma voie. Le jury m’a rendu service et j’ai arrêté les études pour entreprendre. »