Véhicules de société: quelles exigences en matière d’émissions de CO2?
Alors que le Plan Climat prévoit la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici à 2040, les entreprises tendent à « verdir » leurs véhicules de société. Elles y sont incitées par des mesures fiscales.
Selon le baromètre flottes 2019 de l’Arval Mobility Observatory, 70 % des entreprises françaises interrogées déclarent avoir déjà « implémenté » le véhicule hybride (classique ou rechargeable) ou envisagent de le faire. Un tiers des entreprises retiennent l’électrique comme solution, un résultat en hausse de 8 points sur un an. « La question de « verdir » sa flotte, nombre de chefs d’entreprise se la posent aujourd’hui », constate Gérard Albrieux, commissaire aux comptes et expert-comptable au sein du cabinet Inkipio, membre du groupement France Défi.
Si la loi de transition énergétique pour la croissance verte a introduit une part de véhicules propres obligatoire dans le renouvellement des flottes publiques, « il n’y a aucune obligation pour les entreprises en la matière mais des incitations, notamment fiscales, en plus des aides accordées par certaines régions et du bonus écologique de l’État pour les voitures électriques », précise l’expert-comptable.